En Amérique, dans cette atmosphère
saxonisée et saxonisante, nous le. savons
maintenant: nous, sommes. restés ça
+noliques parce ‘que nous sommes restés
Après Dieu voilà d’où nous ee
“… Français.
“... venu le salut.
Abbé GROULX.
VOL. XVI
EE Ca
Nouvelles de
l'Association
mn
Le RP. Sylvestre Bexndet, OF.M.
desservant de la paroisse de Fort Sask- |.
atchewan, nous a remis le premier ré-
sultat de la Journée de: l'A.C.F.A.
commencée dans sa paroisse:
M. P. Moret:
M. J. Latour:
M. E. Rocque:
M. Remi Noël:
Mme Chouinard:
RP, CUPÉS issues 100
Nous remercions le R. P. Sylvestre et
ses paroissiens de langue française: Îls
sont peu nombreux, mais ils font leur
part généreusement,
Aide aux normaliennes
Nous félicitons leConseil Grandin
des Chevaliers .de Colomb de St-paul
pour le don de cinquänte piestres qu'ils
ont fait à Mlle Cécile Ouellette, norma-
lienne de St-Vincent, et pour leur dé- |
cision de faire tous les ans un don
semblable à une normalienne cana-
dienne française.
A.C.F.A. régionale de la Rivière-la-Paix
Nos félicitations également au Comité
Régional de l’A.CF.A. de la Rivière-la-
Paix pour son assemblée du 27 janvier.
Le travail se poursuit là-bas avec
ardeur et méthode. M. Sicotte, de Fal-
her, nous en a parlé lorsqu'il vint à
Edmonton pour l'assemblée de notre
Exécutif, le 23 janvier. À cette même
réunion, M. J.-O. Pion, trésorier de
uotre Association et président de
l'Association des Commissaires d'écoles
de Jangue française, revenant d’un
voyage récent à la région de la Rivière-
. la-Paix, rendait ce témoignage à nos
compatriotes: “Il y à un bel esprit de
corps dans ce district. Et partout le
français est à l'honneur.”
Concours de Français
Le samedi, 5 février, le Comité des
Concours de Français tenait une assem-
blée au bureau du secrétariat de
lACFA. Le R. P. Fortier, SJ, y
communiqua les diverses suggestions
qu'il a reçues du personnel enseignant,
au cours de ses visites des mois derniers, jagriculturé,
au sujet de l'organisation du Concours
et des modifications désirables dans le
questionnaire. La plupart de ces sug-
gestions ont été acceptées; les autres
sont encore à l’étude. Le Concours aura
lieu probablement le 16 juin.
Comité de Colonisation
Le 27 janvier, M. Ls Normandeau
président du Comité de Colonisation de
FA.CF.A, donnait, au poste de l'Uni-
versité, sous les auspices de la Société
d'Enseignenent Postscolaire, une cau-
serie sur le rétablissement de nos sol-
dats sur des terres après la guerre. Il y
annonçait que des questionnaires se-
raient envoyés prochainement à nos
militaires. Nous sommes heureux d'an-
noncer que ces questionnaires ont été
adressés à MM. Curés et nous espérons
que les parents de nos soldats se feront
un devoir de se procurer ces’ formules,
de les envoyer à leurs fils et de les
fetourner, une fois remplies, à notre
Bureau de Colonisation.
‘Centre Français
À l'assemblée de l'Exécutif | du 23
janvier, l'Hon. Lucien Maynerd: proposa
l'établissement ‘d’une coopérative de
Canadiens français ayant pour but la
construction à Edmonton d’une selle
de réunion pour nos compatriotes de
langue française. L'Exécutif accepta la
Proposition avec enthousiasme et nom-
Ma, pour réaliser. ce projet, un comité
composé de l'Hon. LL. Maynard, et de
MM. P.-E. Poirier, M. Lavallée et
Donat Baril. ,
Le dimanche soir, 6 février la Coopé-
râtive des Canadiens français du
Centre Français était fondée, Les sous-
criptions déjà offertes manifestent que
les Canadiens français veulent assurer
à cette entreprise un succès complet,
Quelle est. le gagnant de notre
tirage cette . semaine?
#
Le nom tiré au ‘sort est le suivant:
“D, Langlois …
Fort : ‘Saskatchewan.
Notre -äbonné : recevra’ un prix *
en argent par la poste.
Afin de rendre : notre tirage ‘plus:
intéressant, dans quelques ‘semaines
“nous tirerons : quatre noms au Heu.
d’un seul, et nous donnerons en prix
des albums de la: Bonne’ Chanson: ‘
Ces ‘albums sont des plus. popu-,
laires et: “nous sommes É
PR de $1.00
Un comité temporaire a été formé
Président, l'Hon. L. Maynard; vice-pr
avocat F. E. Poirier. Les autres dir
riepy, D. Baril.
SESSION
D'OTTAWA
Les élections eau
| Les cinq chefs politiques ont parlé, le
même jour sur le discours du trône
Un fait unique, semble-t-il, dans
l'histoire politique du pays, c’est que
les cing chefs de parti ont pris part,
la même journée, au débat sur le dis-
cours du trône.
M. Graydon, chef parlementaire du
parti progressiste-conservateur; M.
Mackenzie King, chef du parti libéral;
M. John Blackmore, chef du parti
Crédit social ou de la Nouvelle Dé-
motratie; M. M.-J. Coldwell, chef de
la CCF, et M. Maxime Raymond,
chef du Bloc Populaire canadien.
. M. Goräon Graydon
Le débat fut ouvert par le chef de
l'opposition . progessiste-conservatrice,
M. Gordon Graydon. Il a touché à
beaucoup de points: politique interna-
tionale, problèmes intérieurs, guerre,
radio, questions ouvrières,
etc... Ti a évité avec soin de se com-
promettre sur la déclaration de Lord
Halifax, Il ne s'est prononcé ni pour,
ni contre.
Parlant de l'agriculture ïil déclare |
que les cultivateurs ont maintenant de
* [la compagnie: celle des ouvriers qui se
joignent à eux dans le groupe des ou-
bliés. Les projets de sécurité sociale
ne sont pas en eux-mêmes des Substi-
tuts du gagne-pain.
Selon M. Graydon, les Canadiens
ont perdu confiance en la Société Ra-
dio-Canada, et il faut en tenir le gou-
vernement- responsable, à cause de son
incurie.
1
Le chef de l'Opposition, à la fin de
ses remarques, déclare que nos vétérans
hommes et femmes, ne se contente-
ront pas de projets et de promesses:
ils exigeront une intervention efficace.
M. Mackenzie King
Au ‘cours de ses remarques, le pre-
mier ministre a fait d'importantes dé-
(dre la tête du mouvement de libéra-
tion qui nous émancipera des grandes
puissances. M. Coldwell préfère at-
tendre les projets de lois sociales a-
pour diriger l'organisation [sg
ésidént W le Docteñs L à dd. Français à Edmonton. |plosion et détruit une maison et VERSION NE ES FRANCAIS,
ecteurs sont MM. Ls Normandeau, Rosaire Racette, C.-E. Ga-
res du Centre Français auront lieu dans deux mois.
. Le “Times” de N.Y. dénonce
x
—————
Quatre bombes dans les
jardins du Pane
contrôlée par les Allemands annon-
ce qu’un porte-parole du Vatican a
rapporté que quatre bombes sont tom-
bées dans les jardins de la résidence
,Id’été du Pape, à Castelgandolfo, au
{sud de Rome.
Deux des bombes auraient fait ex-
secrétaire-trésorier, M. |éclater les carreaux des bureaux du
gardien.
. Cette dépêche non confirmée par
d’autres en suivait une autre de la
radio allemande de Rome disant que
14 religieuses ont été tuées au cours
de l’attaque aérienne de Castelgan-
dolfo, quand un couvent situé à la pé-
riphérie de la résidence papale fut at-
teint par les bombes:
“Izvestia”
New York— Le “New-York Times”
dénonce aujourd’hui comme “injuste
et. immodérée” l'attaque dirigée con-
Mer Murray à
-Ître le Vatican par “Izvestia”, organe
du gouvernement soviétique.
“De toutes les bombes incendiaires
que la propagande de Moscou a fabri-
quées et lancées, depuis la Conférence
Stockholm. — L'agence scandinave !
Organe de l'Association Canadienne-Française de PAlberta
EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI LE 9 FEVRIER 1944.
NO. 14
L'idée du “Centre Français”
accueillie avec enthousiasme
parts dès la première réunion publique
Au- -delà de mille dollars s sont souscrits en
|
Historique du proïet. — Le
Comité de l'A.C.F.A. à l’oeu-
vre. — Réunions préliminaires. — Une véritable co-
opérative avec de belles
perspectives d’avenir. — Le
rouage. — Organisateurs et premiers souscripteurs.
e
Un projet caressé depuis longtemps, et dont on, à parlé pen-
dant des années, est maintenant en bonne voie de réalisation :
c’est celui de l’établissement d’un
“Centre Français” à Edmonton.
Par Centre Français on entend ici la construction d’une Salle
publique, qui pourra avec le temps se développer pour devenir la
Maison de famille de tous les Canadiens de langue française de
l'Alberta.
Un besoin pressant
Le besoin d'une telle salle s'est fait
sentir depuis bien longtemps. On dé-
plore le fait que nous n'avons pas de
lieu où tenir nos Congrès, nos as-
à à
les Canadiens français de l'Alberta,
Nous publierons probablement sous
peu de plus amples détails à ce sujet.
Assemblée du 6. février
1 Dimanche dernier, en dépit de Ia
de Téhéran, avec une gaieté de coeur et
une légèreté inconcevable contre l'u-
les libéraux de s’être inspirés du pro-|nité des Alliés, aucune ne peut faire
gramme de la C.C.F. plus de tort que celle qui vient d'élater
Au usjet de lord Halifax, il répète contre le Saint-Siège”, dit le “Times”.
les déclarations de la C.C.F. De telles|Et à ajoute que l'on peut juger de
vant de les juger, bien ‘qu’il accuse
Winnipeg
La Délégation Apostolique annonce
la nomination de Son Excellence Mgr
Gérald Murray, évêque de Saskatoon,
comme archevêque-coadjuteur de Win-
semblés, les réunions de nos différents température maussade, un bon groupe
groupes: A.C.F.A. Société d'Enseigne- ‘de Canadiens français se réunissaient
ment Postscolaire, etc. S'agit-il de Let le Centre Français faisait ses pre-
donner une soirée publique, une pièce imiers pas. Ce fut du premier coup un
de théâtre, une conférence. des cours |SuCcès inespéré! Séance tenante 27 s’en .
publics, d’avoir une organisation de Bageaient dans la nouvelle coopérative
porpositions sont contraires à l’inté-
rêt du Canada, du Commonwealth et
de la paix mondiale. Il s’agit là d'iso-
lationisme impérial-et de politique de
puissance. M. Coldwell présente sur-
tout sur la nécessité de réformes so-
ciales de fond et de mesures économi-
ques.
'
M. Maxime Raymond
Le chef du Bloc populaire canadien
a tracé les grandes lignés de son par-
ti. Il à critiqué les dépenses excessi-
ves de guerre, en particulier les dons
à l'Angleterre, pays plus riche que
nous.
| Voici les principaux passages du
| discours de M. Maxime Raymond,
chef du Bloc Populaire:
Notons d’abord que le discours du
trône ne nous laisse pas prévoir la
fin prochaine des hostilités, et que
par ailleurs il laisse entrevoir qu’on
réclamera du peuple canadien un ef-
| (suite à la page 8)
l : à
Le premier Congrès
du Bloc Populaire
Ces jours derniers 550- délégués par-
ticipaient à Montréal au congrès du
Bloc populaire. Xl en est venu de tou-
tion géographique, dit le professeur.
f‘gnage de vos frères de l'Ouest, témoi-
“évidente insincérité” des “Izvestia”
: nipeg avec droit de succession.
par la nature de l’une des accusations.
Le nouvel archevêque-coadjuteur, de
la congrégation du ‘Très Saint-Ré-
dempteur, est né à Montréal le 26 dé-
cembre 1885. I1 fut ordonné prêtre le
4 septembre 1910. Elu évêque de Vic-
toria le 30 janvier 1930, il était sacre
à Montréal le 7 mai suivant par Son
Excellence Monseigneur Andréa Cas-
sulo, délégué apostolique. I1 fut intro-
nisé comme évêque de’ Saskatoon, le
18 avril 1934.
Le présent aïchevêque de Winnipeg
est Monseigneur A.-A. Sinnott.
Le Canada, centre de com-
munications aériennes
Le professeur Derwent Whittlesey,
de l'Université Harvard, conseiller du
gouvernement américain pour la guer-
re et la marine ét''auteur d'ouvrages
sur la stratégie, prévoit que l’après-
guerre va être témoin d’une révolu-
tion dans le transport mondial pres-
que égale à celle qui a suivi la décou-
verte de l'Amérique par Christophe
Colomb. Il attribue ce changement
aux progrès de l’aviation et à l’usage
des routes polaires. + Ce changement
routier se doublera de modifications
profondes. dans les relations entre les
peuples.
. Le Canada jouera un. grand rôle |
dans ce domaine en raison de sa posi-
Plaie des divorces
aux Etats-Unis
Civilisation à rebours...
“À la vérité, la situation présente
est incrovablement alarmante. Ici,
aux Etats-Unis nous avons eu, en
représenter l'Ouest canadien et y faire | moins de deux ans, 1,000,000 de meur-
entendre la voix de nos frères de là- |tres d'enfants non encore nés, et en
bas, “Je vous appelle mes frères, con- | moins «le quatre ans, 1,000,000 de di-
tinue-t-il, parce que ‘je suis un témoi- | vorces.
La folie sexuelle s’est cnsaéiabes
gnage pauvre et peut-être misérable, | ment développée chez nos jeunes. Un
mais réel. Les yeux fixés sur la provin- | grand nombre d’entre eux s’enfon-
ce.de Québec, nous menons là-bas une | cent dans le vice comme dans un vé-
lutte très difficile. Mais nous pre- |ritable cloaque. Vous ne devez pas i-
quelque importance, nous sommes en |
quelque sorte sur le pavé, et obligés
de nous faire héberger par des étran-
gers: Memorial Hall, Masonic Temple,
etc. Il est assez anormal que tous les
autres groupes aient leurs salles à
eux, et que seuls les Canadiens fran-
çais soient sans lieu de rendez-vous
convenable et pouvant répondre à tous
leurs besoins.
Historique du projet
C'est pour combler cette lacune que
YA.C.F.A. a entrepris la réalisation
du présent projet. On se rappelle en-
core que, lors de notre dernier Con-
grès, l'un de nos délégués visiteurs de
la province de Québec, M. Tremblay,
. nous faisait part d’une réalisation
semblable des jeunes gens de Sher-
brooke, connue sous le nom d'Unité
économique. Un groupe de 50 jeunes
s'engagèérent à épargner $5.00 par
mois pendant 3 ans, dans le but de
ramasser un fonds nécessaire à l'ac-
a
pagea rapidement; plusieurs Unités
économiques se formèrent, et aujour-
d'hui on compte nombre d'immeubles
entre les mains de nouveaux proprié-
taires Canadiens français à Sherbroo-
ke. C'est un projet semblable que YA.
C.F.A. a décidé de lancer en Alberta.
A la dernière réunion de l'Exécutif,
l'un de ses membres, l'Hon. L. May-
nard, suggéra de mettre à l'étude l'i-
dée soumise au Congrès par M. Trem-
jet la somme de $1012.00 piastres était
versée comptant. Des 27 nouveaux
membres 5 ont déjà versé à l'avance
tout leur montant de parts des trois
ans. Et les souscriptions continuent à
arriver. Du train que va l’organisation
on peut s'attendre à une véritable sur- .
prise dans le montant de souscription
de parts, même avant la fin de a
née.
Directeurs et premiers souscripteurs :
“Après que--furent versées toutes les
souscriptions, les membres souscrip-
teurs élirent un comité temporaire. Ce
comité dirigera l'entreprise au cours
des deux prochains mois. Et dans deux
mois, tous les membres qui auront
souscrits à date éliront le Conseil d’ad-
ministration régulier pour l'année à
venir. Voici la composition du comité
temporaire:
Président: Hon. L. Maynard;
Vice-président: Docteur BP Mous-
E. Poirier:
| Directeurs: MM. Louis Normandeau,
Rosaire Racette, C.-E. Gariépy, D.
Baril. -
Perspectives d'avenir
Le projet en marche ne manque pas
d'être encourageant pour l'avenir. Le
but premier sans doute est 1a construc-
tion d’une salle, qui servira les besoins
des Canadiens français: congrès, piè-
ces de thèâtre, conférences, parties de
cartes, banquets, etc. T1 y aura aussi
clarations. I1 a d’abord longuement |tes les parties de la province, më-
parlé de la situation internationale ÎIme des régions éloignées: Abitibi, Té-
du Canada, en réponse aux prétentions miscamingue, Lac Saint-Jean, Gaspé-
de Lord Halifax qui voulait ressérer [sie; et aussi des autres’ provinces: de
les liens impérialistes, afin de renfor- a du Manitoba, de l'Ontario et
nons ‘de vous l'exemple et les leçons
qui peuvent nous profiter.”
. M. Prince apporte les saluts, la sym-
pathie et les souhaits de succès du
Manitoba. Il apporte les voeux des
‘groupements canadiens-français. Il ap-
gnorez qu'on constate chez les adoles-
centes, un accroissement des crimes
sexuels, des maternités. honteuses et
des avortements. Vous avez sans dou-
te vu les statistiques fournies par la
blay de Québec. Le projet de l'Unité à à ë
économique aurait pour but avant|des salles plus petites, pour les comi-
tout la construction d'une Salle pu-!tés, les bureaux de nos associations,
blique à Edmonton, pour tous les Ca- etc.
nadiens français de la Province. Sur{ Æn Plus, le projet ouvre la porte à
seau, MD.:
quisition d'immeubles. L'idée se pro- | Secrétaire-trésorier: M. l'avocat P.-
cir la position de l'Angleterre. M. cine |
a repoussé la, thèse de ceux qui veu-
Jent confier la paix internationale à
quelques grandes puissances seulement.
En particulier, le Canada tout en col-
laborant étroitement avec l'Empire,
doit. sauvegarder ses relations avec le
reste: du monde.
La deuxième déclaration importante
de M King porte sur les élections. En
substance. d'a dit qu'il n'y aurait pas
d'élection, à moins que ... De sorte que
l'on peut s'attendre à tout. ll y en aura
peut-être; iü yen aura peut-être pas.
M. John ‘Blackmore .
Le chef fédéral du: Crédit, Social,
M. John Blackmore, a ‘attaqué les au-
tres partis. ‘Îl a accusé les libéraux
de présenter un. programme. de réfor- |
mes sociales dans le but de s'assurer
des votes. Il ne veut pas que le Cana-
de abandonne sa souveraineté au pro-
fit d’aucune puissance. De la CCF,
il dit que le socialisme ressemble £ort |:
au national-socialisme : d'Allemagne.
La C.C.F:.est dirigée. par . deux clas-
ses d'hommes. Les uns veulent impo-
ser le socialisme à tout prix; les au-
tres” veulent . ‘surtout : s'emparer du
pouvoir à tout prix. Se. tournant vers
les conservateurs, il se: ‘demande: pour-
quoi le chef. du parti. “M: ‘Brackèen, ne
‘s'est pas: fait élire à la Chambre, et
tement: sa olitique ?. e
quelle. est. exac RAR EE “Gaulle. On sait que "cé dernier a refu-'
M. Mes. Coldwell
;
ï
[Le chef de la C. c. F: déclare qu’
sert de rien de’ ‘gagner la: guerre mili-
tairement si nous: ‘perdons- Ja. guerre
ë politique “aux mains’ des grandes puis-
- [sances. Il voudrait: voir. :le Canada, la |st |
L première ‘dés S po pue À
{au comité français. de’! libération :
ogomolov ‘est: le : ‘délégué Soviétts.
du Nouveau-Brunswick.
Durant trois jours les délégués é-
tudièrent en différents comités et pro-
posèrent plusieurs résolutions qui fu-.
rent approuvées par le Congrès. Ces
résolutions portent sur l'indépendance
du Canada, l'égalité des races, les rap-
ports avec les néo-Canadiens, l'autono-
mie provinciale, l'opposition à l'immi-
gration, les problèmes économiques, et
enfin la réforme monétaire. Il est trop
tard pour en donner de détail aujourd'-.
hui.
Parmi les délégués de l'extérieur
mentionnons M. Peu Fins du Mani-
toba. :
M Paul Prince à
D vient à, l'assemblée, | - dit-il, pour
Les deux” envoyés Russes
| vont d'Alger à rnseou
"Alger. — On annonce que: les :: en:
lvoyés. russes -Bogomolov. et. Vishin-
isky partiront : bientôt . pour: Moscou:
tpour. renseigner leur - gouvernement:|:
sur le Comité français de- {libération
nationale: et pour le ‘consulter. :
‘Bien qu’il n’y ‘ait pas ‘d'indice: de
l: nature dé leurs conférences à .Al-.
ger, leur départ. coïncidera” ‘avec :l’ac-
centuation ‘de la: division qui existe
re les © et lé général de
‘représentant
-qée au: nb à rence “et: Vishinsky.
FBI, montrant que par rapport aux
Sous
le champ, un Comité fut formé com- bien d’autres possibilités. Avec le temps
porte aussi ceux des milieux minoritai,-
res, CEUX aussi des groupes néo-Cana-
diens. Bien plus, poursuit M. Prince, je
puis vous assurer de la sympathie d'une.
forte section des milieux . anglosaxons
de ma province. &,
‘Après avoir parlé des devoirs de
l'heure présente, M. Prince dit que le
sentiment de l'Ouest est de ne pas dé-
trois années précédentes, le nombre | POSÉ de l’Hon. I. Maynard, MM. P.-E.
des filles au-dessous de 21 ans arrê-|Poirier, ‘M. Lavallée et Donat Baril
tées pour prostitution a augmenté de [Ce comité se mit à l'oeuvre et prépare
64.8 pour cent (pour les crimes sex-{Un, projet qui fut soumis, pour étude à
uels en général l'augmentätion a été tous les groupes français d'Edmonton.
de 104.7 pour cent). Au bout de quelque temps un plan
De tonte évidence, il est plus que |plus défini était arrêté et un texte de
temps de nettoyer les écuries d’Au-!Charte coopérative était mis à l'étude.
gias. Au moins, ne les rendons pas }A deux ou trois reprises le Comité de
passer une saine mesure dans la pour-
suite de la guerre. Il termine en renou- | dans les périodiques populaires, de
vellant les voeux de l'Ouest canadien | renseignements destinés à faciliter le
pour le -succès du Congrès du Bloc|birth control!”
populaire canadien. Edgar Schmiedeler, 0. s. B.
encore plus souillées par la diffusion,
La Russie veut se séparer des Alliés
_ déclaren Monseigneur F. Sheen :
E WASHINGTON. — Mgr Fuiton J. Sheen, de TUniversité catho-
lique, a dit que la Russie se Dee à- faire une paix séparée
avec l'Allemagne. .
Mgr Sheeñ;' répondant à une acousation d“Tavestia”, organe !;
officier de Russie, disant que le Vatican aidait le fascisme, “&. ré- |
pondu que la “condamnation: du Vatican par les ‘Russes est tout
simplement un: point du plan que céuesct dressent adroitement
de ce temps- OL De.
a La Russie. se. prépare, dit-il, au point de vue politique et reli-.
-gieux à: s'éloigrier des: ANS et à faire une paix séparée avec l'Al-
‘lemagne: “Staline, ajouta-t-il, ne haïit pas le nazisme ou l'armée
allemande... I'ne-haît: ‘que Hitler. TL a fait lui-même. Foie cn
ration” à Harty-Hopkins au mois de dé ’embre. 1941”. RE
veu “Père personnes" Ie car . he. savent ce. qu'ils fon”.
LE :#Toute. autre: ‘nation sur a: {ace ‘du: globe sait: que le. Vatican Le
e-condamné lé ascisme dans une encyclique ‘écrite: en: Italie,’ le ‘
nazisme ‘dans une ‘encyclique. écrite ‘en: Allemagne: et le. commu- &
on= | nisme, dans
J'A.C.F.A. convoqua un certain nom-
bre de citoyens pour discuter, retou-
cher, amender le projet. Enfin, di-
manche dernier, une assemblée géné-
rale de tous les Canadiens français
d'Edmonton était convoquée à la salle
de l'Ecole Ste-Marie pour lancer dé-
finitivement le “Centre Français”.
Une véritable coopérative :
La nouvelle organisation du Centre
Français est essentiellement à base
coopérative: souscription de parts so-
ciales, un membre un vote, etc...
| Les parts, après une longue et sé-
rieuse étude, ont été fixées à $4.00.
ÎLes. membres s'engagent. à souscrire
36 paris, reparties sur une période de.
3 ans. Pour avoir. droit de vote, il faut
être en règle.aÿec le versement de ses
trois ans, : Si la: majorité des membres
le désirent, on. pourra: pere
ou . bien, construire da. salle, . si les
“fonds ‘le: permettent;. «
ou: bien: remettre os avec ‘in
“térêt;:
fra cription ‘pour. trois. ‘autres années,
- “mais pas ‘davantage. _
: La COpBSrALTe est. ouverte a ‘tous
parts. si quelqu'un ne..verse Pas. le |.
tiers de ses parts (2) en trois ans, |
il perd tous ses droits. Au. bout .de.
‘ou “bien: encore | prolonger B sous-
e .ehcyclique écrite ef: latin. AUX :gens. qui -n’ad- |.-
à ‘mettent: pas.la eligion; on peut. répondre. par les. mots du Sau-
lorsque l'oeuvre sera bien établie, il
sera possible d'avoir un gymnase et
des amusements. On pourra (probable-
ment dès les débuts) ouvrir un Comp-
toir artisanal, où nos cercles de fer-
mières pourront écouler leurs travaux
d'artisanat et trouver à Edmonton un
excelient marché pour leurs produits. .
Enfin on espère faire du Centre Fran- .
çais le rendez-vous des gens de la
campagne qui sont de passage à Ed-
monton. |
Conférence le 24 févrire
Le 24 février prochain, à 9.30 heu-
res PM. au poste CKRUA, l’Hon. May-
nard donnera, sous les auspices de la
Société d'Enseignement postscolaire,
june conférence pour expliquer à notre
population ce qu'est le Centre Fran-
çais-et leur donner de plus amples in-
formations. Si d'ici là on avait quel-
ques renseignements à demander, des
questions à poser, on .pourra le faire
en s'adressant à: Le Centre Français,
La Survivance, Edmonton.
L’invasion
Londres. — La radio parisienne
sous le’ -contrôle allemand rapporte
“une. ‘déclaration du maréchal Rommel
|-disant que les derniers préparatifs al-
Jemands ‘sur: le front de l'ouest é-
‘|taient'terminés: et:qu’on était prêt :
pour l'invasion alliée. ’
-La.radio a ajouté aussi: jque:le con-
visiter hier-lés:lignes. de:
‘deux: côtés du, canal.
Sale militaire s personnel . ‘d'Hitler’ a.
défénses et
w’une- grande activité: règne: sur : cles
Ju
PAGE 2
L. S vivance
‘publié tous les mercredis à 10010-108e rue,
Hebdomadaire publié He se
|
fondé le 16 novembre 1928 ‘ £ |
|
ndant en politique et entlérement Con-
Poe ru la cause religieuse et nationale.
P.-E. Breton, OMI. Rédacteur en chef
J.-A. Gaudet, O.M.I. Assistant-rédacteur
REX : : ÿ t +$2.00
DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Oues
ee an: Etats-Unis et Québec, $2.50 par an;
#3.00 par «an,
de “L'Association Canadienne-Française
Organe Officiel ep
2 ——— 2 ———
D
MERCREDI, LE 9 FEVRIER 1944
Le Centre Français
On trouvera dans une autre colonne des
détails intéressants sur le projet d’un Centre
Français qui vient d'être lancé à Edmonton,
sous les auspices de l’A. C. F. À.
Dès le début l’idée a recu un accueil en-
thousiaste; plus de S 1000.00 ont été souscrits
en parts, séance tenante; et tout porte à croi-
re que le succès le plus complet viendra cou-
ronner l’entreprise.
Tous sont d'accord à admettre la nécessi-
té pour les Canadiens français d’avoir leur
Salle à eux, leur lieu de rendez-vous. Cette
nécessité se faisait sentir depuis de longues
années et il est heureux que l'on est entrepris
de réaliser ce projet.
Même nos compatriotes de la campagne
pourront en tirer profit. On parle par exem-
ple d'établir un comptoir d'artisanat dans le
Centre Français; cela faciliterait à nos cer-
cles de fermières la vente de leurs travaux,
lorsqu'ils en auront à mettre sur le marché.
I1 est bon de souligner que cette entrepri-
se est une véritable coopérative, ouverte à
tous les Canadiens français de l'Alberta. On
veut faire du Centre Français le centre ner-
veux de toutes nos organisations nationales
en cette province. .
Nous espérons donc que tous les nôtres
s’intéresseront à cette oeuvre, et apporteront
leur concours pour en faire un vrai succès.
P. E. Breton, O.M...
En lisant les journaux
A
Veut-on abattre nos coopératives ?
L’Action Catholique. — Les monopoles et
les cartels voient avec un oeil d’envie grandir
et se développer ces entreprises. Ils redoutent
que les Canadiens français ne viennent'un
jour à secouer le joug, à vaincre les forces
adverses, à se débarrasser de ce “complex
d’infériorité” voulant qu’ils soient inaptes à
s'occuper de questions commerciales et in-
dustrielles. Aussi ne manquent-ils aucune
occasion d'embarrasser nos institutions. Les
Pécheuxs-Unis furent la dernière victime
de ces puissances. On connaît un peu les
remarquables succès remportés par cette en-
treprise depuis deux ou trois ans, la part
considérable de gains qu'elle a procurés aux
pêcheurs de la Gaspésie, on sait aussi à quel
point de perfectionnement technique elle a
élevé l’industrie et le commerce du poisson
dans notre province. Or, voici quel mauvais
coup le monopole du poisson vient de lui
faire de connivence avec la Commission des
Prix et du Commerce en temps de guerre:
Elle à reçu l’ordre d’un anglophone d'Otta-
Wa, M. A.-N. McLean, administrateur des
produits du poisson, de se sacrifier sous le
simple prétexte que F. T. JAMES COMPANY,
de Toronto, et O’CONNOR FISH COMPANY,
de Montréal, ne peuvent plus s’approvision-
ner en filet de morue.
Comment a-t-on procédé pour en arriver
1à? Très’ simplement: Il a suffi de changer
les Péchéurs-Unis de catégorie. De mar-
chands de gros qu’ils étaient, on les place
dans la section des “conditionneurs”, ce qui
les oblige à vendre leurs produits à un prix
dix pour cent moins élevé, de les vendre aussi
à des intermédiaires qui récupéreront, eux,
le 10 pour cent de bénéfice que faisaient les
Pêcheurs-Unis.
Cela s'explique facilement quand on ap-
prend que l’assistant de M. McLean au con-
trôle des prix du poisson siège au conseil
d'administration d’une chaine de diverses
compagnies qui s'intéressent au commerce
du poisson. André ROY.
ne
Rétablissement des soldats
Le Soleil. — Une revue à grand tirage de
Chicago cite en exemple le plan de rétablis-
sement civil des soldats que le Canada a
adopté et en fait ressortir les avantages et
les mérites. L'auteur procède par l’'énuméra-
tion de quatre cas typiques et exprime le
voeu que les législateurs de Washington s’en
inspirent. Voici donc quatre vétérans cana-
diens qui reviennent d'outre-mer, avec leur
certificat de licenciement; aussitôt les auto-
rités de la milice leur accordent $35 pour des
vêtements, une solde de trente jours avec les :
allocations des dépendants, puis elles les
pourvoient de billets de transport jusqu'à.
leur chez soi. |
Et le plan commence alors à fonctionner.
Le premier veut s'établir sur une ferme; les .
agents fédéraux s'intéressent. à sa requête
et ils s’enquièrent de ses aptitudes et de Ses .
moyens, ils font alors de concert avec lui .
le choix d’une ferme, entre les milliers qui
sont actuellement mises à la disposition du :
gouvernement à cette fin: Ottawa peut payer.
jusqu’au maximum de $3,600, et la ferme est
remise au vétéran qui est établi pour la vie.
Le deuxième préfère un travail de bureau’
Comme il-est qualifié en comptabilité, on lui
| ;
|
î
i
+
‘trouve sans difficulté un bon emploi comme
teneur de livres dans un grand établissement
qui a déjà manifesté le désir d'offrir du tra-
“vail aux vétérans revenus du front. Le troi-
sième demande à apprendre un métier; les.
agences fédérales le placent dans une école
technique où il se familiarise rapidement avec
les machines d’une grande industrie où son
emploi est assuré une fois son cours terminé.
Enfin, le quatrième souhaite de retourner au
collège et de parfaire ses études; on lui en
offre tous les moyens voulus avec les géné-
reux octrois du gouvernement.
Du chômage à Ottawa en 1943!
Le Droit. — Ce qui en surprendra proba-
blement plusieurs, c'est qu'on à versé, dans
la ville d'Ottawa, en secours directs, la som-
me de $140,735 en 1943. En ce temps où tout
le monde parle de pénurie de main-d'oeuvre,
nous pensions que le chômage avait totale-
ment disparu.
Eloquence des chiffres
Quartier Latin. — Savait-on que les An-
glo-canadiens détenaient 44 pour cent, les
Américains 34 p. cent, les Canadiens français
19.8 pour cent de tous les capitaux investis
dans les industries du Québec. .
On compte 93 (10.8 p. cent) hommes d'af-
faires d'origine canadienne-française parmi
les 861 directeurs des 83 entreprises financiè-
res et industrielles les plus considérables du
Québec.
Notre Province (Québec) n’est pas une pro-
vince d’‘‘habitants“ car elle compte 63.4 p.
cent de citadins et 36.6 p. cent de ruraux.
1,587,652 Canadiens français (59 p. cent)
sont empilés dans les villes.
1,107,380 Canadiens français (41 p. cent)
respirent à la campagne.
En 1941, la Province de Québec comptait .
40,940 employeurs et 777,880 salariés. Qui
parle de “déchéance incessant de notre classe
moyenne’?
De plus en plus, les Canadiens français
savèrent un peuple de ‘“prolétäires indus-
triels”’.
En 1941, 288,500 salariés gagnaiïent moins
de 5450. par année.
En 1941, 239,280 salariés gagnaient entre
S450 et 5950.
En 1943, dans Québec on a payé un Salaire
de S0.20 par heure à des employés qui tra-
vaillaient 60 heures par semaine.
En 1941, le personnel féminin d’une usine
recevait, pour une semaine de travail, des
montants ainsi répartis: $4.35, S5.11, S6.27,
$7.16, S7.58 $7.95, S7.40, S6.86, S$7.42, S$7.19
S8.18.
Dans la Province de Québec, à Louiseviile,
une compagnie sous contrôle américain, les
Associated Textiles Co. qui produit un cin-
quième de toute la soie naturelle du Domi-
nion a déjà payé des salaires de $6.70 par
semaine à son personnel masculin et de
$4.55 à son personnel féminin.
De S2.5 millions qu'ils étaient en 1939, les
profits de la Dominion Textile se sont élevés
à $11.8 millions en 1942.
Pourquoi donc, après cela, parler de mé-
contentement et de révolution larvée dans
notre ‘“doulce” Province. ...
A TESSIER.
Une étrange aberration
L'Ordre Social, Moncton.—Vous croyez peut-
être que, malgré les diversités religieuses qui
existent au Canada, tout le monde sera d’ac-
cord au moins. pour reconnaître la valeur des
dix commandements de Dieu. Détrompez-
vous. Ces préceptes divins ont perdu de leur
popularité, au moins dans certaines sections
de la province foncièrement protestante de
British Columbia.
Dans cette province éloignée on désire
comme chez nous l’enseignement religieux à
l’école. Nous ne connaissons pas tout ce qui
S'y passe, mais nous pouvons supposer que .
quelque ministre de l'Education est à la re-
cherche d’un ‘“‘agreed syllabus” qui ralliera
tous les suffrages. Dans l'intervalle, quelques-
uns ont sûggéré d'inscrire les dix commande-
ments sur les murs des écoles afin de mettre
sous les yeux des élèves un enseignement reli-
gieux tiré de la parole même de Dieu et d’a-
mener ainsi une amélioration morale de la
jeunesse. |
C'était uñ heureux projet. Mais la “British
Columbia Trustee Association” s’y est oppo-
sée formellement et le projet est tombé à
l’eau. Le porte-parole de cette association a
déclaré explicitement que les dix commande-
ments sont dépourvus de valeur inspiratrice
lack inspirational value). C'est ce que rappor-
te une dépêche de Vancouver en date du 19
décembre dernier. :
Qui aurait cru que, dans notre Canada qui.
se bat sur presque toutes les terres et toutes
les mers pour la défense des principes chré-
tiens, on pût trouver une association de com-
‘missaires d’écoles pour se moquer des’ com-
-Mmandements de Dieu’ et leur refuser l’entrée
des classes! Il serait probablement difficile
d'imaginer un programme religieux qui trou-
vera grâce auprès de ces novateurs.
Un quotidien local disait dernièrement que
“le Canada est, âu moins de nom, une nation
chrétienne, mais ne continuera pas de l’être
d’une manière prépondérante si l’on compte
trop sur une tradition religieuse reçue en hé-
ritage sans faire l’effort voulu pour mainte-
nir cet héritage”. Ce confrère a été sage d'in-
tercaler dans sa. phrase les mots “au moins
de nom”, car le caractère chrétien de notre
pays s'efface de plus en plus.
: “Si l’on veut:briser l'autel de la patrie, il
faut aller jusqu’au foyer domestique et en dis-
. perser les cendres; ou plutôt, il faut fouiller
jusqu’au fond du coeur humain et en arracher
… les premiers principes.de l'amour”.
5 a | ae à Ë . He I. Simon. LE
_ La Survivance :
-s'établissent sur des terres, afin de
‘MERCREDI LE 9 FEVRIER 1944,
:Ânos quarante paroisses de l'Alberta
D'ailleurs, ces militaires auront j'ar-
gent voulu pour s'établir après ja
guerre, car l'an dernier, le gouverme. ‘
ment fédéral a passé une loi que l'on
| appelle: loi agraire pour aider les an. .
ciens combattants. Au moyen de cet.
Îte loi, on leur prêtera un montant
A Imaximum de $4800.. pour achat de
que dans.? ou 3 ans, le surplus sera [terre et bâtisses, en plus d’un octroi
résourdre mutuellement le problème totalement disparu. 2e : jde $1200, pour un a Le soldat
du surplus du blé et des autres céréa-| Dans ce tableau dressé à la hâte, devra être en ie se payer un
les. Chose curieuse, dans le passé, onlil y existe certains obstacles tels que montant comptant de 10 ee la balen.
avait toujours considéré ‘ce surplus bis restrictions sur les livraisons des ce à être payée grâce à des amortis-
comme un fardeau. fl semblait donc'grains, etc, mais” nous considérons | sement couvrant une eo . de 25
que, plus la Providence était géné-|ces obstacles temporaires. ans, avec taux d'intérêt à 314%
reuse, plus la récolte était abondante,| On entend dire souvent que la na-
plus les prix étaient bas, plus l’agri-|ture résout bien de nos problèmes.
culture en général en souffrait. À Ia |Ceci.est vrai jusqu’à un certain point.
dite conférence, où 43 nations étaient | Cependant je considère que c'est le
représentées, on y révélait enfin |devoir de l'Homme de coopérer avec|
qu'il était futile de parler de surpro- la nature, d'assumer une certaine res-
duction, quand, dans bien des pays, |ponsabilité dans la solution de ces
on pouvait constater une sous-con-|problèmes divers. C'est justement l'i-!
sommation des plus prononcée. À cet-|qée qui a motivé les fermiers de l’AI- endeianemente rie ue era
te fin, on réussit à s'entendre sur un |berta et de l'ouest, de s'organiser au| lisses ou dde
plan coopératif international, aFant\point de vue économique. Et Si, à {sieurs les Curés, aux cercles locaux,
te a. a lheure actuelle, les prix des produits! diverses organisations paroissia. ‘
plus équitable de « , em-
sont meilleurs, merci aux organisa- |}. de bien vouloir se charger de la
pêchant l'encombrement des marchés |{tions fermières toujours sur la bre En de co docuneut Nouses
à cértaines périodes de l’année, per-|che: Nul fermier ne peut nier par lSÉons duil hou sers de ie une
mettant l'écoulement de ces céréales |exemple l'influence des trois Wheati{,rder, afin de permettre à votre co.
avec ordre et régularité, en accord 2-
, Pools de l'ouest. Nous sentons leur | jte de colonisation de faire son tra-
ar notre agronome de St.Paul, Mon-[vec la loi naturelle de Foffrelaction bienfaisante de jour en jour | ail.
: et de ja demande, remplaçant par ce
sieur Fontaine. Je tiens à le féliciter '€t de le le, rempia e d’année en année. Et si ous: So ReS" Qu'il me soit permis en conclusion
de son beau travail, et j'espère que! fait HeRE Ts Reoue Foie qu pare Justes, nous admettrons que c'est 8râ-| adresser un message spécial à tous
l'association post-scolaire nous ‘ pro- | fondée sur | offre spéculative et ace à ces organisations coopératives, |}. inilitaires de langue française de
curera le plaisir de l'entendre de tenants spéculative. — iaidées des autres organisations fer- |A]. Nous voulons leur dire que
nouveau. Ce soir, je vous parlerai en- J aimerais maintenant a dire URimières, si depuis trois ans, les PTX|j'A.C.F.A. pense à eux et fait son
core comme simple fermier, sur nos | MOË Sur Jes condeeons économiques |pour tous les grains ont augmenté grand possible pour faciliter leur é.
problèmes agricoles; je ferai mon du fermier de l'Alberta. Sans aller dans louest. Qui n’a lu sur les JOUT-|tablissement dans la vie privée après
possible pour justifier l’optimisme!trop dans les détails, je re inaux par exemple, la fameuse délé-|,, Dore NUS des démandéne di ce
ue nous partageons. le prix des produits principaux. Lelgation de fermiers de la Saskatche- faire les émissaires de’ notre province
Maintenant, pour ce qui concerne Prix moyen du blé, nee au fermier, wan, en 1941, à laquelle s'est jointe auprès de nos compatriotes-soldats
notre agriculture, avons-nous raison|est de $1.00 le nos l’avoine -50 <t | celle de l'Alberta. , Des fermiers de | qu Québec. Qu'ils n’oublient pas de
d'espérer des jours meilleurs, d’en- l'orge de .60 à .65. L'industrie de l’é- l’ouest, en train spécial, se lee dire que la loi pour les soldats
visager l'avenir avec confiance? Je [levage du pore a augmenté considé-|3 Ottawa plaider la cause du fermier. |} 57 donnera le privilège de s'établir
dis que oui, car il existe à lhorizon|rablement depuis cinq anSr.Si bien Ils rencontrèrent les membres du €a-!} jeur choix, dans les neufs provinces
des signes prometteurs. Parmi cesique l'Alberta cette année arrive en |binet fédéral qui promirent de Consi- ju Dominion. Qu'ils n'oublient pas
signes, je considère que le plus im- Lee dos Pre nl A le de demandes | non plus de mentionner que le provin-
‘portant est la conférence tenue à porte au fermier un prix moyen de | Un peu plus tard, pour lPannée 1942, ice de l'Alberta est autant dans le Ca-
Hot Springs, Virginie, l'automne der- | #25. à $28. Les animaux, surtout le gouvernement décida de montrer le | nada que la province de Québec, aw’il
nier. Pour nous fermiers de l’ouest, :Ceux en bon état, se vendent bien. La |prix initial du blé de .20 cents le mi- y a ici 43,000 personnes de lanrue
cette conférence a une signification [demande pour PU ds era faitinot. Nous pourrions PRIS Ces française, groupés en paroisses, bien
particulière. C’est plus qu'une lueur!de plus en plus Ce HE OH une exemples pour prouver la TÉCÉSMIE de déterminés de vivre leur vie à eux.
irécolte de blé d'hiver plus que mini- l’organisation: dans tous les domaines Ces recrues recevront ici un Hesse
RP PS No Eten Îme aux Etats-Unis. En effet, le gou-|dans toutes les sphères d’activité hu- chaleureux. Qu'ils viennent <ans
= | ] * vernement de Washington vient maine. Ces trois Pools de siintéee joindre: à nous: afin d'aïder
Guide du Co on , d'annoncer qu’à la fin de juillet 1944, | l'ouest ont justifié leur existence de à aude ie atome natal
leur surplus le blé sera moïîns de plusieurs façons. Ils ont développé: È Ë LS
200.000,000 de minots comparé à un chez nos gens l'esprit d'initiative, ont! RRSRARSREE RASE
surplus de 600,000,000 de minots à la relevé le niveau moral de la classe B'ÉRRERSEEREMEE TE RE EE QnS;
même époque l’an dernier. De même |agricole. Ces organisations sont CONNELLY : McKINLEY
au Canada, notre surplus diminue |maintenant établies sur une base so- . LIMITED
graduellement. Des experts prédisent |lide; le fermier lui-même les contrô- Entrepreneurs de pompes
funèbres et embaumeurs
Tél. 22222 10007-109e rue
[Le retour au sol ne
& # " : 9 e. | a Li | , ; : a t . e |
Texte de la causerie donnée au|
{poste radiophonique C.K.U.A.. par
M. Louis Normandeau, sous les aus-
| pices de la Société d'Enseignement
lPostscolaire, section française de
: l'Alberta. ‘ | VE
Dans notre dernière causerie à la
‘radio, nous avons préconisé l'attache-
!ment au sol; nous avons souhaité que
‘dans nos écoles, dans nos maisons
d'éducation, de même que dans nos
i foyers, se prêche l’amour de la terre.
Nous avons, en plus, exprimer l’es-
{ poir qu’à la fin de ce conflit, le plus
| grand nombre possible de nos soldats
d'espoir, car on entreprenait là de
Je considère que c’est notre devoir
d’étudier à fonds cette loi afin d'en
comprendre toute la portée. À cette
fin, permettez-moi de vous dire que
le comité de colonisation de l’'A.C.F,A.
vient de décider d'envoyer un ques-
tionnaire spécial à toutes nos parois.
ses. Ce questionnaire demandera des
consolider et de renforcir nos parois-
ses. ;
En passant, j'aimerais à remercier
| tous ceux qui, à cette occasion, ont
lenvoyé des’ messages d’encourage-
ment.
Il y a quelques semaines, vous 2a-
vez entendu, de ce poste, une confé-
rence sur la science agricole, donnée
Quel est ce guide du colon? C’est
le Doigt de Dieu, qui le dirige et le
guide vraiment au Royaume de la Ri-
vière-la-Paix, comme Etoile guida
jadis les Mages à Bethléem la Terre
du Pain.
Le Colon en quittant Québec veut
établir ses enfants; Dieu, lui, en le
guidant dans nos paroisses en forma-
tion, veut établir la religion. Aussi
plusieurs d'entre eux, venus ici pour
chercher fortune, ont fini par ouvrir
les yeux, et voir le Doigt de Dieu, qui
CS CRE TRE POP EE MR EEE SE RE ET RS
le, les opère à sa façon, conscient
| d’un devoir à remplir et’ d’une cau-
‘se à servir. Il n'y a aucun doute qu'ils,
icontinueront à l'avenir de donner un'!
iservice appréciable à notre agricul-
iture canadienne. ’
De belles terres de un demi mille! Avec les terres fertiles que nous 2-
de large par un mille de long, vous jvons en Alberta, avec nos organisa-
attendent à la Rivière-la-Paix, en Al- jtions fermières puissantes, nous de-
La Rivière-la-Paix veut
vous donner des terres
Faisons commissions. Portons vali-
ses, caisses. Livrons paquets, mes-
sages. Garçons et autos à votre ser-
vice. T.-M. CHAMPION
« Ke a - = « e ;
l'avait besoin d’eux pour consolider nos|berta. Préférez-vous qu’on les donne vrions être en mesure, je crois d’en- CHAMPION’S
: positions. aux étrangers plutôt qu'aux fils des ivisager l'avenir avec une certaine PARCEL DELIVERY
, Voyons du reste, comment s’expri-| pionniers de ce pays? Lobtianèe. | 10121-101e rue — Téls 22246-22056
|ment ces colons, qui écrivent pour re-
Îtenir des terres.” Rien de plus beau et
ide plus consolant pour leurs compa-
itriotes qui les attendent; l’école! l’é-
Des milliers de fils de cultivateurs | Maintenant, en dépit d’une hausse :
de cette province manquent d’éta-|des prix pour les grains, le prix des :
blissements agricoles. Songeons-y |terres n'a pas augmenté en propor-!.
bien pendant qu'il est encore temps, |tion, ce qui
nous porte à croire que: d Studios Ltd.
| glise! ' et emparons-nous de ces magnifiques Îles chances d’établissements sont fa-1 == es
| le Colon (Matapédia). terres: Que notre devise soit: “Le |vorables à l’heure actuelle. Nous en! ME
i J'aimerais savoir la distance qui|Canada aux Canadiens d’abord”. |
sommes contents par amour pour nos |
| sépare ma future terre de l’église et| Pour détails s'adresser à l'abbé Ca- : surtout ceux qui décideront !
| Pécole...… dans tous les cas, je me
| confie dans des secours de vos bonnes
[prières, espérant que la Providence
jécartera bien des obstacles, si nous
Eee être utile à la religion catho-
{lique de chez vous.
mille St-Pierre, presbytère St-Frédé- |de s'établir sur des terres. I] y apla-:
rie, Drummondville € au Nouveau |ce pour des centaines de jeunes dans |
Palais de Justice, Montréal (le pre-
mier et-le troisième mardi de chaque
mois.)
ner)
2e Colon (Argenteuil)
. Peut-on avoir une terre près de l’é-
cole et de l’église, nous avons deux
jeunes enfants et en attendons un
troisième.
MEILLEUR PAIN
MEILLEURS
_ GATEAUX
“NOUS VOUS SERVONS MIEUX”
CARTES PROFESSIONNELLES |
|
8e Colon (Beauce)
Je voudrais savoir si les paroisses:
canadiennes françaises sont entière-
ment catholiques et s’il faut savoir
parler l’anglais.
'areemmemmcememe mms
Dr A. CLERMONT
Dentiste
Docteur en chirurgie dentaire
230, Edifice Birks, angle 104e rue
et Jasper :
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4e Colon (Ontario Nord)
J’ai 11 (onze) enfants à établir, si
je reste où je suis, ils vont se disper-!
ser pour travailler dans les usines, ce |
i n’est pas très sain, ni au physique, |
|
Én x
_Dr J. BOULANGER
J. ERLANGER
Spécialité: examen des yeux, trai-
tement de la vue. Ajustement
de verres.
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qui
ni au moral.
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Je désire avoir une terre et un ma-
gasin, le magasin sera pour moi, car
je n’ai pas la force d’un fermier, la
terre pour le reste de la famille, car
je ne veux pas abandonner la terre,
au contraire, j'aime trop cela: et je!
jeu élever mes 9 enfants sur la fer-
me, dont je puis diriger les travaux,
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o
Ê cjal
la Caisse d'habit
\
@n entend assez. éhvents parler -de
cospératives d'habitations. Québec
vient de prenâre les devants, croyons-
nous, pour ce ‘qui Yégarde le Canada.
On a fondé une Caisse centrale spé-
e dans le but de promouvoir. les
habitations coopératives. Voici-ce que
HO 1 Roger Vézina écrit. .à-ce propos
D dans l'Action Catholique:
| Attendue * dépuis Jongtemps, à-
ee près une longue gestation, la Caisse
centrale ou régionale : d'habitations
nes existe. Elle. a vu le jour,
nl salle paroissiale Saint-Sacre-
: ne au sein d'une assistance en-
thousiaste composée de la: majorité
des inspecteurs et des- -propogañidistes
de la Fédération’ des Caisses populai-
res, de ceux de 1a- Caiséè: centrale
Desjardins et des. représentants de
quinze caisses populaires du: district
de Québec. Toutes ces caisses ont
donné leur adhésion et font mainte-
nant partie de la Caisse d'habita-
tions Desjardins.
Cette caisse s’est donnée un con-
seil d'administration composé comme
suit: MM. Albert Côté, président;
J.-J. Girard, vice-président; Roger
MORINVILLE
Nous avons eu, smedi dernier, un
deuxième incendie qui a rasé la mai-'tions Desjardins sont d'ailleurs défi- d
; e
nis dans l’article 2 de ses règlements: | Sch
son de M. Timothée Caouette. Le feu
s'est déclaré vers les huit heures du
| MR CREDI LE 9 FEVRIER 1944.
: é
ations Desjardins
Paquette: secrétaire et” ns et La-|
val: Chartré, directéur.: La: commis-
sion de crédit sera composé de MM.
René Pettigrew, Emile. Massé et J.-
Charles Morel. Enfin, le conseil de
suveïllance, de. MM. L.-Ernest Gui-
mont, J. -Raoul Matte et François Le-
clerc.
: Officiers ste Cnil initial sous-
crit et règlement adoptés, la Caisse
d'habitations : Desjardins se trouve
ainsi en mesure de commencer dès
maintenant ses opérations, savoir re-
cuillir les fonds desponibles des cais-
ses. populaires du district de Québec
et consentir aux membres de ces
institutions des ‘prêts pour la .cons-
truction. | d’habitations ‘ familiales.
Dans leur ‘forme actuelle, les, règle-
ments dela Caisse d'habitations lui
permettront même d’élaborer des
plans de construction d'habitations
suivant une formule coopérative. Grâ-
ce à cette formule, nous n’en doutons
pas, il deviendra. possible d'établir
des plans qui répondront non seule-
ment à un pressant besoin d’habita-
tions familiales dans Québec, mais
également aux exigences de l’esthé-
tique. De plus, la formule coopérative
permettra de réaliser des, économies
sérieuses dans les achats de matéri-
aux et autres coûts de construction
et d’assurer au plan de la Caisse un
véritable caractère de continuité.
Les objectifs de la Caisse d’habita-
“a) L'accumulation des capitaux |
matin par la cheminée.et lorsqu'il fut |disponibles des membres — en l’oc-
découvert il avait pris assez d’am-
pleur pour ne pas être mis sous con-
trôle. En deux heures la maïson était |
brûlée complètement. Heureusement
Von put sauver tout le mobilier et
currence les caisses populaires qui
déjà adhéré ou adhéreront à la Cais-
se d'habitations — pour crédit à
long terme:
b) L'utilisation des capitaux “ns
comme la bâtisse portait une assu- accumulés pour favoriser les plans |
ranee assez forte, M. Caouette pourra
rebâtir sans trop de difficulté.
& + æ
La caisse populaire de Morinville {
avait sa réunion anñuelle il y a quel-
ques jours et les affaires furent trou-
vées tout-à-fait satisfaisantes, D’ail-
leurs le rapport fut publié dans la
Sarvivance du deux février et tous
les amateurs des caisses ont pu se
rendre compte que Morinville ne ti-
rait pas en arrière maïs s’efforçait de
marcher à l’unison avec les attres
caisses de cette province.
. & +
L'on nous annonce pour bientôt la
coopérative et nous ne doutons pas.
que là les membres intéressés n’au-
ront que des félicitations à se faire
sur la gérance de leur association.
L'on parle même d'agrandir les affai-
res de cette dernières et l’avenir nous
dira bientôt ce qu’il en est.
+ %. +
Nos cercles d’études marchent com-
me de plus belle et le nombre des
membres augmente tous les jours.
Tous semblent prendre un intérêt in-
tense dans ce moyen de se mettre à
la page sur les problèmes du jour et
na
= ©
5R de s’habituer à discuter les problè-
É mes qui les intéressent si vivement.
+ + +
Nous avons ‘eu dimanche dernier
D la réception d’un certain nombre de
| jeunes demoiselles dans la congréga-
tion des Enfants de Marie. La céré-
H monie se fit durant l'après-midi et le
R Père Mercredi, O.M.I de passage
S dans notre paroisse voulut bien don-
D ner l'instruction de circonstance. Nos
D félicitations à toutes ces jeunes fil-
D les d’avoir bien voulu se ranger sous
É les drapeaux de la Mère du ciel.
Guide du Colon
(suite de dœlaE page 2)
tâchez de nous placer proche de l’é-
R cole et de l’église.
6e Colon (Matane)
dti .-Pas trop éloigné de l'église et
a. D de l'école, l’enseignement est-il an-
M Slais ou français? la population est-
É t-elle anglaise ou française ?
7e Colon (Kamouraska)
J'ai une famille de dix enfants, dont
le plus vieux a 19 ans, je désire m’éta-
blir dans votre région pour l'avenir
de mes enfants à HEOANELS de l'église
t de l’école,
N'est-ce pas: admirable cette élite
guidée ‘ici par 1& Divine Providence.
Parents modèles qui n’ont pas peur de |
la famille, et qui l'ayant reçue, se mét- |
tent en devoir. de Ja former sainte-
puent. Tous parlent de l'église et de:
l'école, car pour un. canadien, qui Vest.
Dencore, s ’appuyer -sur ‘sôn coenen
c'est être sûr de Yavenir.
Conclusion : ou
Dieu - ne change pas. ses desseins, |
ur fonder le Canada il a choisi la
me fleur française pour. ‘agrandir. lé
nada, il choisit la’ ‘fine. ‘fleur .cana-
enne. Trois, capitaines ‘ont tenté la
ondation du‘ Canada. ‘Roberval,
, phamplain, Maisonneuve; le ‘premier
vec des ‘ détenus de : prison a.échoué.
Bisérablement, les 2 autres avec des
emilles ferventes,
igieuses ‘ont ‘conquis :
ndateur d'un grand. pays. ‘Catholi-
iN
de constructions d'habitations e
la formule coopérative et en assurer |
la continuité:
c) Permettre ainsi aux gagne-pe-
tit l'accès facile à la propriété et
combattre la plaie des taudis”. ‘
De tels buts rendent parfaitement i-
nuütiles la justification de la fonda-
tion et de l'existence de la Caisse
d'habitation Desjardins. A un mo-
ment où le. problème du logement,
plus particulièrement celui de l’habi-
tation familiale, se pose avec une 2-
cuité particulière; à un ‘moment où les
économistes et les sociologues les
plus sérieux réalisent que ce problème
ne peut être réglé sans l'élaboration
de plans d’ensemblesans ia mobilisa-
tion des capitaux et la multiplication
des facilités de crédit la Caisse d’habi-
tations Desjardins arrive à son heure
et demeure, incontestablèment, ‘une
des initiatives les plus heureuses du
mouvement des caisses populaires
en ces dernières années. Nous espé-
rons donc que tous nos lecteurs réa-
lseront la. haute valeur sociale de
cette nouvelle institution et lui faci-
literont l'accomplisseement de la tâ-
che qu’elle se propose d'entreprendre.
MeLENNAN
La grande joute de “hockey entre
les clubs, McLennan, Falher, High
Prairie et Peace River a été très ani-
mée. Le club de Falher: est resté |,
vainqueur 11 à 3 dans la dernière
partie avec McLennan.
: EE &K +
Mme A.-C. "Larivière, vient d’ap-
prendre le décès survenü subitement,
de sa soeur, Mme Carméline Bernier
de Manchester N.H. Elle était la
: veuve d’un ancien journaliste franco-
américain. Nos-vives sympathies à la
famille Larivière.
Les R.R. Soeurs de ‘la Providence
de l'hôpital, Soeur Ste Catherine su-
Apérieure et soeur S. Alphonse -écono-
me sont allées : dernièrement rendre
lvisite aux R.R. Soeurs Grises de la
ue à Spirit River. Elles ont trouvé
‘là un accueil des plus hospitalier, et
ont admiré le nouvel hôpital out à
fait moderne.
| HO
Le bon. Père H. Giroux O.M.I. était
Là l'évêché cette semaine, il est parti
dimanche pour Grouard, accompagné
du Frère Côté, O.MI. |
: + +
Le Rév. Père Beuglet O.M.I. admi-
nistrateur, ‘avait ‘ l'extrême : plaisir,
cette . semaine d’hospitaliser: à l’évé-
|ché soù frère le Docteur Béuglet, ve-
‘nu de Windsor, Ont. lui rendre visi-
jte avec son. épouse. Ïls sont partis
| vers l'Ouest samedi conduits par: le
R.. Père :Curé et R. Père Beuglet
[pour visiter le pays. de: Fort. St John
et d'autres ‘en Colombie B... us
ROUE
M. -Kis ira à Londres d'ici
ae mois.
: Londres. — Le. ‘premier ministre
suppléant: d'Angleterre, Clément At-
tlee, a dit à la Chambre des on
munes, que des arrangements défini-
tifs ont été faits pour une réunion des
premiers ministres des dominions d'i-
ci quelques mois. Il a dit que “pour
des raisons évidentes”, il ne pouvait
divulguer d'avance la date de la réu-
nion.
GUY
Nous demandons aux'paroissiens de
Guy et à nos amis de venir encoura-
ger de leur présence, notre Bingo
d’une grande importance qui aura
lieu dimanche le 13 février au soir
dans l’Eglise. de Guy.'Nous comptons
sur les paroisses voisines pour faire
un véritable succès de cette soirée de
famille. L’union fait la force et nous
aide à vivre pratiquement la SRE
tion.
La caisse populaire a tenu son. as-
semblée annuelle le 4 février. L’assis-
tance fut assez nombreuse et bien
satisfaite. Les trois officiers sortant
charge furent réélus. Martin
aw est le président. Les affaires
de la caisse augmentent lentement et
sûrement. Chaque mois l’emporte sur
le précédent. Nos gens comprennent
d'avantage dé faire profiter leurs
épargnes dans la place.
: GIROUXVILLE
M. et Mme Elphège Hébert sont
venus faire une visite chez leur fille
Mme A. Laflamme.
M. et Mme Lessard sont venus eñ
promenade chez leurs amis M. et
Mme Rochon.
Mile Agnès Deslauriers, en service
à Phôpital de la Providence à High
Prairie, est venue passer quelques
jours chez ses parents.
% CS CS
M. Frank Coward, aviateur, est en.
visite chez son père
+ + CS
Mile Anna Brochu est partie tra-
vailler à l'hôpital de la Providence à
High Prairie.
: æ +
Mlle Lucille Sylvain est allée re-
joindre sa soeur Päuline à l’évêché de
McLennan.
+ % %
M. don Boisvert est actuelle-
ment occupé au chantier à High Prai-
rie tandis que M. Sylvio Gibeauit tra-
vaille à celui de McLennan.
+ *%
Mme Ernest Deslauriers, revenue
.[de chez sa fille, Mme Philippe Chan-
donnet d’Eaglesham, est allée à Mc-
Lennan, visiter. son fils Roland qui
partira bientôt pour Calgary, rejoin-
dre son régiment.
+ #% +
M. M.-J. Dumas, Monette, A. Gou-
geon, G. Cloutier, A. Audet et Cha-
‘[bot nous ont quittés pour aller tra-
vailler au chantier de White Horse.
° + CE |
M. L. Smith a récemment fait l’ac-
quisition d’un camion Chevrolet, qui,
lui rendra de grands services sur sa
ferme.
E + %
M. Elphège Couillard a acheté l’au-
tomobile de M. Emilio Tremblay.
+ % + |
Mercredi, le 2 février a eu lieu la
lère réunion du cercle -de couture.
Plusieurs jeunes filles et quelques da-
mes étaient présentes. Nos sincères
remerciements à Mile Lucie- Bour-
geois pour ses précieux conseils. que
nous-nous efforcerons de suivre.
+ LE LE
On a apprit derhièrement, que la
dette de l’église ‘et du presbytère de
notre paroisse, construits il y a quel-
ques 15 ans, est entièrement payée.
Comment les braves paroissiens de.
Girouxville ont-ils rerhis en une seule
année tout près de $5,000.00 pour. é-
teindre cette dette? Ceux qui veulent
en avoir la recette n'ont ae la dŒ
mander. : .
EE #.
Nous. ‘apprenons avec pléists que
Mme Donat Benoit. qui était grave-
ment malade à Fhôpital de .McLen-
nan va beaucoup: mieux. Que’ Dieu la
Teugre. bientôt à sa famille!
+
La Survivance |
M. Euclide Hébert, agronome bilingue,
PAGE 3
*
parle du creusage de réservoirs
M. Euclide Hébert, agronome ‘bilin-
gue de Faïher, à expliqué dans une
causerie à la radio, le problème de
l'eau pour le: cultivateur, et la façon im
dont il peut être résolu avec le creu-
sage de réservoirs. Nous reproduisons
ici cette importante cèuserie qui aide-
ra sûrement nos cultivateurs du Nord.
k #
Mesdames et Messieurs,
Ce n'est pas à moi de vous dire,
cultivateurs de toute la Rivière la
Paix, que le problème d’eau sur vos
fermes ést très sérieux. Ceux de vous
qui ont:dû hâler l'eau pour les ani-
maux, tous les jours de la semaine,
sont tout a fait au courant de ce pro-
blème et qu’une pratique de la sorte
est non seulement ennuyeuse mais re-
ferme trop de labeurs et de dépenses.
La plupart des puits dans l'étendue de
la Rivière la Paix ne fournissent pas
| Décès de Madame
Marie Robert
Mardi soir dernier mourait à l’H6-
pital Général d'Edmonton, Madame |
Marie Robert, épouse de Nérée Robert |
du Lac-la-Biche et du Fort Me Mur |
ray. La défunte n'était âgée que de
87 ans. Outre son mari, lui survivent
deux filles et cinq garçons: Alice du
Couvent Notre-Dame à Morinville,
Jean-Marie du Juniorat Saint-Jean,
Edmonton, Jean, Léon, Christine et
Paul du Lac-la-Biche et Gérard d'Ed-
monton.
Le service funèbre a eu lieu ven-
dredi matin dans la chapelle du Junio-
rat Saint-Jean et l'enterrement dans
le cimetière catholique d’Edmonton.
La maison Connelly-McKinley Ltd,
dirigeait les funérailles,
M. Nérée Robert et sa famille dési-
rent exprimer, par la voix de La
Survivance, leur plus vive reconnais-
sance à tous ceux qui leur ont mani-
festé de l'intérêt tout le cours de la
longue et pénible maladie de la dé-
funte et de la sympathie à l’occasion
de ce décès.
Donatville
(GRASSLAND)
—————
Maintenant que les fêtes sont pas- jauipement e
sées nous reprendrons le cour de nos
occupations profitant de la belle tem-
pérature les gens de Grassland ont a-
menés beaucoup de billots au mou-
lin près de Grassland, d’autres dûren
aller en chantier afin de s’exempter
d’aller en geurre. :
FT
+ +
M. et Mme Ira McKenzie ainsi que|
Lloyd.et Blanche Dakin (Inst) étaient
en visite chez leur soeur Mme Harley,
Smith de Tawatinaw dimanche
dernier. ï
HE +
M. et Mme Roméo Hurtubise de
Grassland. avaient le plaisir de rece-
voir leur fille Melba d'Edmonton il y
a quelque temps.
Un sérieux accident entre l’auto-
bus du Lac-la-Biche et Automobile
mené par deux individus autour de
Boyle; Mlle Watt (garde-malade) du
district transporta les patients à l’hô-
pital de Lac-la-Biche, l’un subit une
fracture à la jambe et injure à l’épi-
ne dorsale, l'autre s’en sauva assez
légèrement.
.Mme Julia C. McKennzie de Grass-
land est en convalescence à [hôpital
de Lac-la-Biche; on est tout anxieux,
de. la revoir en bonne santé avec le
; nouvel héritier.
Nos soldats Kennedy, ‘White et
Jénkens sont encore sain et saufs et
Pte Maurice White est encore en Ita-.
lie dans la zone dangereuse."
CEE
Les Dames auxiliaires ont eu leur
assemblée vendredi le 28 janvier.
Le thé fut servi à la demeure de no-
tre Présidente Mille Barlée et un gâ-
teau de fête partagé en l'honneur del
notre Présidente sortant de : charge
Mme Putnam. On s'occupe à faire, du
linge pour les missions pauvres ‘du
nord; les nouvelles conseillères élues
furent Mlle Barlée Présidente; Mme
Vogstad, Secrétaire; Mile Enide Put-
fnam comme Trésorière;. Mme Lilliane
McKenzie en tête d'ouvrages.
UN +
Nous avons quelques cas de fièvre
scarlatine et aussi de. ‘rougeole etla
[erippe se fait. sentir “plus où . moins
gravement; nous nous comptons heu-
[reux d’avoir une bonne garde-malade
l'eau qu'il faut sur la ferme ordinaire:
et un haut pourcentage de ces puits
contient de l'eau qui est pratique-
ment impropre pour les animaux, sans
compter le danger pour la consomma-
tion humaine. Cependant, par pure
nécessité on se sert de l'eau de ces
puits pour étancher la soif des ani-
maux et trop souvent la nôtre aussi
Ramasser l'eau de pluie restera pro-
bablement l’unique et saine méthode
pour la consommation humaine. Pour
les animaux domestiques, cependant,
un problème tout à fait différent cel
présente aux cultivateurs de la Rivière
la Paix et des méthodes plus prati-
ques doivent se continuer. Barrer l'eau
des rivières et des criques est possible
sur un nombre de fermes et quand cela
est faisable c’est souverit la méthode
la plus sage à suivre. Mais sur plu-
sieurs autres fermes où le terrain est
presque plat le creusage de réservoirs
pour saisir les courants d'eau du prin-
temps et de l'été est la méthode géné-
ralement acceptée comme la plus pra-
tique. C'est celle que nous développons
à Failher et l'entourage: de Donnelly
à l'est, de Tangent à l'ouest. Durant
le temps qu'il me reste je désire vous
ne brièvement les informations
que nous avons rassemblé et ce que
nous avons accompli jusqu'à mainte-
nant pour développer ce projet, car
cela peut aider d’autres districts à ré-
soudre leur problème d'eau.
Premièrement, lorsque le besoin pour
des réservoirs ne s'est pas seulement
que fait sentir mais exprimé de ma-
nière à être entendu dans différentes
parties du district nous avons placé
des formules, avec en-tête expliquant
le but, dans les endroits publics et
après quelques jours nous les avons
rassemblées, avec 125 signatures des
pétitionnaires qui voulaient des réser-
voirs. A une assemblée générale nous
avons organisé un comité qui a discuté
et a décidé sur la sorte ‘d'équipement
la plus convenable et l’organisation la
plus propice pour surveiller l'ouvrage.
Quatre moyens se sont présentés et ils
ont tous été examinés avant qu'un de
ces moyens soient finalement accepté.
1. Le Plan Coopératif. — Ceci aurait
exigé l'achat de parts, de dividendes
et la formation d’un comité de surveil-
lance avec un directeur-gérant,
© 2, Le Syndicat — Celui-ci veut dire
qu’un groupe d'individus s'organisent,
faisant application pour l'achat de l’é-
t voient à s'en servir à
profit.
3. Le Contractant. — Ce qui veut
dire enbager un contracteur avec é-
quipement convenable et lui payer les
t hauts prix courants; et aussi organiser
un assez grand nombre de fermiers
pour signer un contrat d'avance.
4 Le Propriétaire Privé. — Ce der-
nier était d'intéresser et de supporter
AL p fre ÉPICIE.
spÉcIE < cz vorre à :
TIMBRES de GUERRE. 25;
T EX EE
;
un individu pour lui faire acheter l'é- à déterminer les meilleures places pour
quipement et l'utiliser exclusivement
‘dans une étendue définie pour le but
en question.
Cette dernière méthode est celle qui
a dû être finalement adoptée dans ce
district. Avec suffisamment de sup-
port du département d'agriculture pro-
vincial l'application a été faite au bu-
reau pour une priorité, la forme PD-
556 fut remplie et après beaucoup de
correspondance et attente l'acheteur a
eu une partie de cet équipement au
mois de décembre. Cet équipement est
comme ceci: HD-7W Allis Chalmers
tracteur à chenilles diesel équipé avec
Baker “Gradebuilder” hydraulique Mo-
del 325A et Gar Wood Continental
“Cartry-all Scraper” hydraulique à
deux roues. Le prix de cet équipement
sera à peu près $12000.00 fait en
paiements. Le type pour grandeur de
réservoirs accepté dans ce district est
100 pieds de longueur, 50 pieds de
largeur et 12 pieds de profondeur avec
pentes des côtés 112:1, et des bouts
dessus sera probablement de 30 à 40
heures de'travail et le prix dans les
environs 12 à 15 sous la verge cube.
Le dirécteur de la branche des res-
sources d'eau du gouvernement pro-
réservoirs sur un bon nombre de fer-
mes et pour nous aviser en plus sur
les procédures pour excavation et sur
les moyens particuliers de conserver
l'eau dans ces réservoirs.
Le temps ne me permet pas de m'é-
tendre plus longuement sur cette dis-
cussion. Je conseillerais à ceux de vous
2:1. Ceci nécessitera l’excavation d'à
peu près 1100 verges cubes de terre.
Comme le sous-sol dans la Rivière la
Paix est pour la plupart argilleux et
difficile à mouvoir le temps nécessaire
pour excaver la terre pour un réser-
voir de la grandeur mentionnée ci-
qui ont besoin de réservoirs sur leurs
fermes et qui n’ont pas ou ne dési-
rent pas se servir d'équipement ordi-
naire de la ferme pour les creuser,
(car les prix seront beaucoup plus
coûteux que ceux que nous payons
avec l'équipement propice dans le dis-
trict) de:
‘premièrement prendre les noms
d'autres personnes dans leurs envi-
rons qui ont aussi besoin de réser-
voirs;
et'ensuite voir l’agronome du district
qui maintenant réalise ce grand besoin
vincial nous a promis d’envoyer un de let est au courant SHSSARERCE pour
leurs hommes ce printemps pour aider Ï vous aider.
2 tasses farine tamisée 1 œuf
14 €. à thé sel
4'c. à soupe shortenin£g
14 tasse amandes hachées ou raisins
4'c. à thé Poudre à Pâte bé
So,
ER RE EEE
…
Si vous voulez vraiment aider la cause du bon journal, un noyer facile et à
avez-vous pensé à payer votre abonnement dès qu’il est dû?
votre portée c’est Le lui payer votre dû.
CROQUETTES ‘MAGIC’ AU CARAMEL
14 tasse lait
4 tasse cassonade
Tamisez ensemble les ingrédients secs. Incorporez
le shortening. Battez l’œuf dans une tasse-mesure
et remplissez de lait aux 2£ puis ajoutez au pre-
mier mélange. Abaïissez à A de pouce d'épaisseur
et parsemez de cassonade et d'amandes. Rouliez et
tranchez à 1 pouce d'épaisseur. Cuisez à plat dans
moules à muffins bien graissés, À four modéré
.(375°F.) environ 30 minutes. Donne 18 brioches.
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:des religieux. et |V
‘la: gloire de |”
le ‘Les organisations paroissiales ent|? Le
certainement un, succès. ascendant, ét|— - —
pour peu que ‘cela: éontinue (ce- serait
à souhaiter pour’ le ‘bénéfice des bôn-
nes oeuvres) les. ‘derniers ‘seront ‘les
premiers: et vice: versa, car il: Y: “aura
lé: ‘rapidement: ‘es. prix; la crême ‘à
la glace, . et:les: ‘bonnes tartes:: “Toutes:
les: figures étaient épanouis. ‘de’ satis-
{faction,: surtot bonnes: te
offerts aux Soeuauts Tout s est écou-
à notre disposition, quoique loin du
He ici à Grassland.
5 . CS CI
© Nous - avons plusieurs : mariages à
| l'horizon pour ‘le mois de février; no-
tre mariage de:janvier. fut Mlle Eléo-
[nore: Kennedy. institutrice, : fille. ‘de
James Kennedy de Grassländ à M.
Adresse
abonnement
Mlle Stella
» ‘Ecole est. en
° Nom de l'abonné
Adresser l'enveloppe comme suit :
Ci-inclus veuillez ‘trouver la somme de Drm DOUL :
péndant ee
«La Surrivanée. ce
: Edmonton, Alta. :
NB. - — = voyez 1 les. prix au. haut de. la. page 2 . : o
- PAGE a.
‘Echange
; quelques jours. : L
8 CW. renrsee PRE | 2
Seigle— | Mlle Marie Joseph Guillemette est
2 CW. .…..................l08% | employée au magasin Vaïlée depuis
quelque temps. :
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Bétail— choix ro St : Un bridge à eu lieu en faveur de
: ; PS desire l'hôpital St-Louis. Il y eut beaucoup
Bouvillons de choix … 11.00 à 11-75 | fentrain. Les plus hauts gagnants
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PRE Se CON 1025 à 11.00 | 2009 points et Mlle. ML. :Durocher |
Oxdinaires ‘825 à 9.50 avec 7770.
Vaches de choix . 7.50 à 8.00 His ss
Ordinaires 5.50 à 6.59 Ne -
Tauraux at nt ie 550 à 7.50 |: A la prochaine tue: nous
: ne 5 =. pourrons vous ‘donner le résultat des
Beurre— L ; HR “élections municipales. et scolaires qui
No: 1, 344; No. 2, 32%; No. 3, 30%, | sont affichées. . ROMA D
: Crème—
. Oeufs |
- Poulettes :
Un beau jour pour les pensionnaires du
Couvent de Legal |
“Enfin, nous sommes au cinq février, lle sermon de circonstance. Il compare
jour depuis longtemps attendu. Nous]|les nouvelles recrues à la lampe du
sommes ‘invitées à aller assister à la |sanctuaire qui brûle sans cesse pour
prise d'habit qui a lieu à St-Albert.|la gloire de Dieu. :
Trois de nos compagnes de classes, sont
: ; Le chant est bien beau, Le canti-
Rae ne ee que: L'Hôte divin de RAM nous
chille Durand, Emile Préfontäine, Lu- { "vit.
cien Loriau, Médard Desrosiers, et} Après la cérémonie, nous saluons nos
Samuel Roux sont nos conducteurs. compagnes qui rayonnent de bonheur.
Nous. apprécions d'autant plus leur Nous les laissons avec leurs familles,
générosité que nous connaissons la Dé-|et sous l'égide d'une religieuse, nous
nurie et les règlements qui existent yjsitons la maison de St-Albert. Les
au sujet de l'essence. Quelques unes | vieillards qui ont leurs chambres en
de nos maîtresses sont avec nous. Dés | cet endroit, nous intéressent par leur
huit heures et demie, nous sommes à | belle-humeur et leurs petites histoires.
destination. Sr Vincent, supérieure | fais le ciou de la visite {ut la séance
nous reçoit d'une manière tout à |ijmprovisée que nous donnérent les
RS TS ne el de ee
© SPIRIT-AINER
Les: roiételese: de : ea: Ste-
Croix ont été très occupées durant le
mois de. janvier.
CE
La bordée de neige à réjoui tout le
.|monde. Le charroyage du bois se fera
plus facilement. Dieu en soit loué! :
CH OO %
Le tirage des “Valises de Luxe”
s’est fait vendredi à
Dames Auxiliaires.
La Survivance .
SFALSERT
Comité Avisoire:
‘’ A une assemblée: tenue en janvier
fau Couvent ‘Youville un comité a été
l’assemblée des let la Rvde.
L'heureuse’ ga-|rieure locale étaient présentes.
gnante est Mme E. Roy de Spirit Ri-|
ver.
CLUNY
Mercredi soir il y avait pratique de | Prés. du comité d'affaires
fait accueillante. A la chapelle des | petits Indiens pensionnaires. Es nous | chant à la demeure de Mme L. Cretin.
places nous sont. reservées, La céré- servirent tout un programme de chan-
monie est belle et pieuse, M. l'abbé sons, de déclamations, qui sont tout
Mailloux préside. Il est le frère de l'une |; honneur de leurs
des -jeunes novices. Lui-même donne ‘L'heure du diner nous réunit toutes {cette semaine.
à la salle de réception transformée
pour l'heure en “restaurant”. La gaité
Li
St-Ui ncent tion du menu qui fut enlevé avec un
: évident plaisir. Dans l'après-midi, nous |
ri pe visitons le musée. Nous sommes vive-
Vice versa ment impressionnées à la vue des re-
En fin de juin dernier, l'école Simo- | liques, des objets qui ont appartenu a
nin avait pour commissaires deux pro-|ceux qui firent notre pays. Quel dé-
testants contre un catholique. Résultat: | Vouement fut le leur! Nous leur de-
dans une école qui avait été toujours [bien-être dont nous jouissons.
bilingue et catholique. Autre consé-
quence: on ne voulait pas d’une in-
stitutrice catholique et on n'a négligé
de la rengager. En septembre les en-
fants se trouvaient sans maîtresse et
L'heure du retour sonne déjà. Nous
ramenons deux nouvelles maitresses
pour l'Ecole de Legal. Ce sont: Soeur
Bernadette Bézaire et Sr Antoinette
ont dû être envoyés dans les. écoles |; née, Nous leur souhaitons la plus
avoisinantes. On vient de faire d'aut- ccrdiale: Tienvenue:
res élections: deux catholiques contre og %
un protestant. La religion reprend sa
place dans l'école. Espérons que le
français y reviendra aussi. Mile D. [ciennes compagnes sont:
sont heureux d'aller à l’école chez eux. | Agnès Sutherland.
BONNYVILLE
L'hiver a été très clément jusqu’à
maintenant, pas même de neige pour
ichemins d'hiver. Le patin a été le
sport de tous les jours sur notre lac.
La patinoire du village est mainte-
nant ouverte et les jeunes de St-Jo-
seph sont venus rendre visite à nos
juniors résultat 5 à 1 en faveur des
| locaux. 11 n’y a pas de club senior car
Îles joueurs sont presque tous dans
. ire eh giselle est d'entretien: moins l'armée, alors l’avenir est aux jeunes,
coûteux ROUE Yhivemage. Nous T€- lcuivant le dicton toujours vrai,
grettons bien sincèrement de voir M. . & Æ +
et Mme Hébert abondonner Ia place de |
leurs affections depuis toujours, mais
..de bon coeur nous leur souhaitons
que les vaches de ferblanc soient aussi
profitables que les autres.
Mal du pays
M. Honoré Dallaire se prend d'ennui |
pour son pays natal. Sa nostalgie es
tellement forte qu'il vend tout excep-!
té sa chemise, pour se rendre à Mon-
tréal. Ii y retrouvera deux de ses filles |
qui sont là depuis longtemps déjà.
Débordé par le ave et la santé
faisant défaut, M. Henri Hébert a dé-
cidé d'échanger ses vaches en poil de
la terre contre les vaches en ferblanc |
du magasin Trottier de Maillaig. On
prétend que cette espèce est plus facile
La pêche se fait avec beaucoup
d'activité sur les lacs Muriel, Lac
Froid et autres. Les prix sont bons,
la saison favorable ainsi que les che-
mins pour camions, alors tout sera
bientôt terminé. Il y a beaucoup de
licences. ‘
Rencontre fâcheuse
M. Paul Robitaille a eu la malchance
de toquer un autre char qui n'était pas
à sa place. Heuresement les dommages
ne sont pas grands pour lui, mais...la
belle ‘auto bleu et gris a sans doute
quelques égratignures.
Æ + %
La caisse populaire St-Louis a tenue
son assemblée annuelle et son élection
la Semaine dernière. Une belle assis-
tance un rapport encourageant, l'é-
Itat des finances.et le chiffre d’affai-
“Un mal qui répand la terreur, ‘res augmente considérablement aus-
Mal que le ciel en sa fureur si plusieurs nouveaux membres don-
Inventa pour punir les crimes de la [nent leurs noms à chaque semaine, el-
terre, ‘le a un bel avenir. Les membres sor-i
Epidémie
partons vers 5 heures et demie. Nous !
|
|
Les noms des nouvelles novices, an- |nimées. Ils ont failliêtre désappoin-
Sr Evangé- |tés car le pouvoir électrique manquait
Mireault fait la classe et les enfantsliine Plotkin, Sr' Rita Coulombe, et|depuis 5 hrs. le matin; quelle joie
|
.nue pas beaucoup.
La grippe est bien le nom que l'on | tant étaient: Comité de la direction: |
. donné à ce mal, Rév. J.-E. Lapointe; Oscar Nobert et
Capable d'enrichir en un jour l'hôpital | Philippe Giguère.
A nos gens fait toujours la guerre”. | Comité de crédit: Albert Dargis;
Sekondy. 'ÉSRIE de Surveillance: Adolphe Cou-
: ture. Tous furent réélus à l’unanimité
Lu le bon état des affaires: M. le Vi-
| lcaire Geo. Tardiff continue comme se-
#»
Marché
icrétaire-financier et sait s'acquitter
Îde ses fonctions au grand plaisir de
Les prix du marché
d’Edmonton
ltous et à la satisfaction des inspec-
teurs du gouvernement, Nos félicita-
tions.
LE % %
dernier M. Léon Paul
—— ji Bougie dû prendre le chemin de l’hô-
Avoine— ; ‘pital St-Louis à cause d'un maïlheu-
reux érésipèle si souffrant et si en-
Lundi
2 CW. PR PT EE ES 39%
3 CW. ei ne Mens NIQUE Ne 28% nuyeux, il est beaucoup mieux : mais
Fourrage No 1 38%, | encore à Phôpital pour quelque temps.
Fourrage No: 2 361 | Nous lui souhaitons un prompt re-
ea jtour.
re "1 + %
M. Jules, Vallée de l'aviation . mili-
{taire est chez:
lüi en: vacance pour
No. 4 #2:.-No. 2, 37. URSS. “Les: armées russes ont pas- |.
: lemands: annoncent le: retrait deleurs
troupes ‘entre. Je’ ‘golfe’ ‘de: ‘Finlande et
leïlac. Timen, de: même: qu’au: nord'ou-
: Grade : A ‘large :
Grade : ‘A : medium
r{sé.les frontières. de: l'Estonie; les. AI |:
| de médecine pratique.
© ————
Æ + %
‘de gouret pre-!
+
Plusieurs parties.
# % æ
formé pour venir en ‘aide aux Reli-
gieuses dans la gérance des affaires
temporelles de “leur maison à St-
Aïbert. | FAR a Ta
A cette première réunion la Révé-
rende Mère Mann, Provinciale, la
Rvde. Sr. M. Lse. Turenne, ass-Prov.
Sr. Rose. Vincent supé-
Les Officiers élus furent:.
‘Président: M. Milton Martin;
Vice-Prés.: le Dr. R. Poirier;
Secrétaire: J.-A Gaudet, O.M.I.;
Sous comités:
Prés. des Finances: M. J.-N. Gosse-
lin; . |
“légales:
L'avocat P. Poirier,
Prés. du comité d’affaires agricoles:
1M. L. Anthieren;
éducatrices. | naient place à la patinoire du village | Prés. du comité de soins médicaux:
le D. D. Poirier;
Prés. du comité d’affaires locales;
Mardi soir à la salle du village il y|m. Ald. Labelle, :
la plus franche accompagna la dégusta- | avait séance de vues animées.
+ + ;
Jeudi les Dames d’Autelse rassem-
fééiènt à la demeure de.Mme Jules
Gourdine, nous avons discuté les der-
niers préparatifs pour notre Bingo,
soirée qui aura lieu le 11 fév. L'après-
midi fut très agréable et un très bon
abolition. du catéchisme et du français|vons le bienfait de la foi et tout le | goûter fut servi.
Æ + %
Vendredi soir Ray Fairbourn quit-
tait ses parents pour retourner à Ha-
lifax où il s’embarqua sur un navire
de convoi. Fi a passé 3 semaines dans
sa famille après une absence de 18
mois, .
; E + +
Samedi nos enfants avaient leur
leçon de catéchisme suivie de vues a-
quand la lumière s’alluma.
+ % %
Nous jouissons encore du beau
temps et la pile de charbon ne dimi-
+ % N
Mme C. Beaudin allait passer la
semaine à Edmonton avec son mari.
+ + + :
I] y en encore plusieurs qui souf-
frent de la grippe et de gros dhume.
FALHER
Cercle de Fermieres|
Nous nous réunîmes en décembre
avec un plaisir toujours nouveau.
Les exhibits ayant remporté les
premiers prix étaient rentrés au cer:
cle. Nous pûmes regarder encore, ap-
précier et discuter artisanat.
Mme la Présidente ouvrit la séan-
ce: lecture des minutes par la sécré-
taire, lesquelles furent approuvées
par Mmes Raoul Lauzon et Coulombe.
Soeur Provinciale nous parla de l’art
culinaire et nous conseilla un abonne- |:
ment au foyer rural. Les rouets com-
mandés n'étant pas arrivés il fut dé-
ceidé de s'adresser ailleurs.
Mme Ernest Despins proposa l'a-
chat d’une tricoteuse qu’elle avait en
| vue. ‘Mme Cyrille Roy propose de la
faire vérifier par une personne com-
pétente. Soeur Provinciale demande
qu’elle soit confiée à Mme Coulombe
ou son expérience. |
Ensuite il fut décidé d’ éliminer. les
expressions anglaises de notre par-
ler français.
‘Mme Pierre Dentinger fut désignée
pour donner dans l'avenir, des cours
Afin de laisser la parole à M. l'au-
mônier, Mme Lapensée secondée par
Mme Louis. .Dentinger, .
journement de la séance.
M. l'Aumônier fait Péloge du cer- Le
cle, le seul qui ‘survit à Faïlher, lui
promit des bénédictions et commenta
l'évangile sur : la mukiplication des |.
pains. ; #
Il nous nel de ‘travailler avec
zèle au point de vue religieux et nous
donna comme modèles d'énergie Mgr.
Grandin et Mgr Turquetil.
Soeur Provinciale. nous “conduisit
lut avec beaucoup de grâce un -com-
plimeñt de bienvenue. Puis
direction. de -
leur maîtresse Soëur
constance. -
de constater. : qu'avec
leurs enfants . recevaient :
chaïne:séance qui. fut fixés au premier
mardi. de février. Ce sera le deuxième
anniversaire de. notre cercle. |
“ITALIE. pe prançai
ont: ‘enfoncé la’ “Ligne : Gustave, au
nord’ de: Cassino; les° troupes britanni
ques’ € et: américaines. ‘ont: ‘étendu ‘ern-
a
-Propose Pa-
“sous la".
Jeanne Louise les élèves -commencè- |:
rent avec ensemble, un chene de cir- |:
Mmes : Fermières: Furent. “heureuses ee
l'instruction, |°-
l'éducation |...
pratique, si utile aux futures généra- É
tions. : PU AAqUt ss
- Elles. prirent ensuité Te direction _.
de leur maison. en. attendant la, :pro- |:
et. AMéricains è
Les officiers ci-dessus nommés se-
ront à la disposition des Religieuses
pour les conseiller au besoin dans ces
différentes branches de l’administra- !
tion temporelle
Youville. : .
+ % +
‘[Bon succès.
privées et mon à la Salle paroissiale,
ÎCWL.
“La Ligue des: Dares Catholiques, |
#C W.L.”-donnera une soirée en l’hon-|
neur-de St. Valentin, dimanche le 13,
dans la. Salle ‘paroissiale. Jeunes “et
vieux sont cordialement invités.
% : #. #
Décès et funérailles:
: Dimanche le 30, mourrait à
tal St. Paul, Saskatoon, .
Rvde. Sr. ÆEléonore. Rodier, s.g.m. &-
gée de 58 ans. Originaire des E.-U. la
: Phôpi-
Sask. la
Grises. Depuis 33 ans
elle s'était dépensée dans différentes
missions de l’ouest. St-Boniface, Re- É
|
|
Î
=
gina, Saskatton, comme
et au bureau des” dossiers -des mala-
| des, emploie qu’elle occupa presque
toute sa vie religieuse ‘avec tact et
dévouement.
: Quoique souffrante depuis quel-
que’ temps, la mort la ravit
trop tôt à sa chère communauté qu’-
‘lelle aimait et où elle était très ap-
|préciée.
Le service funèbre ut lieu dans
d'église de St. Albert et fut chanté
par le Rév. J. Bidault, curé, assisté
des R.R. P.P: L. Simard et À. Gaudet
comme diacre et sous-diacre.
Outre ‘quelques . -pareñts éloignés,
elle laisse pour la pleurer, un neveu
jprêtre dans le Connecticut, E.-U. La!
locale du Couvent Communauté lui
offre ses sincères
| sympathies. / :
| __ & % %
Jéudi eurent lieu les funérailles de
défunte fit son noviciat à Montréal] |'
ones les Srs.
d \ | MERCREDI LE 9 FEVRIER 19441
He
+
eut lieu dans le lot de famille à St- wyan, N. O.T.; Sr. Rranséiine Plot-
Albert. ; kins, Caleden Alta. | ;
Nos sincères sympathies à la fa-| Le Rév. Père Paul Mailloux de La-
mille si cruellement éprouvée. ‘fond, Alta., officiait et donna le ser- :
‘& # % | lon de circonstance qui fut très bien
Le bort journal. choisi et goûté de tous, ensuite il of-
Lisez l’article du Rédacteur sur le|frait le Saint Sacrifice de la Messe.
bon journal et tenez vous prêts. Il! L'assistance était nombreuse; outre
faut que toutes les familles catholi- les parents et amig des nouvelles é-
ques de St-Albert s’abonnent à un|lues, il y avait les jeunes filles du pen- .
Les jeunes ont eu un succès splen- Paul Terreault, dont la mort tragique, | journal. Ne cherchons pas midi à 14 sionnat de Legal, Alta., dont plusieurs :
dide avec leur partie de cartes de di-
manche . dernier.’ Rodolphe Belhu-
meur, au nom du cercle, remercie
tous ceux qui sont venus les encoura- |
ger.
Qu'ils n’oublient pas cependant de pa-
yer pour l'usage dela Salle paroissia-
le. T1 faudrait à l'avenir essayer de te-
nir ces réunions dans les maisons ;
ne
PACIFIQUE. Les troupes améri-|
caines d’invasion ont mis pied à terre
dans une dizaine d'ilôts de la chaîne
des Marshall; les Australiens sont à
dix-huit milles de Madang, en Nou-
velle-Guinée,
| Chacune des Banques à Charte
EN CONCURRENGE |
AVEC LES NEUF AUTRES
:. Banque de Montréal
Banque de Toronto Er
{victime d'un accident d’auto a été
rapporté dans les journaux la semai-
Ine dernière.
La famille Terreault est bien con-
nue à St-Albert et dans les environs.
La foule qui assista aux funérailles
témoigne de l'estime dont jouit cette
(famille de pionniers.
Le Rév. J. Bidault chanta le servi-
Ice, assisté des RR. P.P. Gaudet et
iCalais.
| On remarquait au choeur de chant!
les RR. PP. Langevin et Fournier
Ê d’Edmonton.
1 laisse dans le deuil sa mère et]
quatre frères, tous de St-Albert.
Connelly et McKinley étaient en
charge des funérailles. L'inhumation !
sollicite vot
heures. Nous avons à notre porte d’entre elles étaient compagnes des
deux journaux qui remplissent les heureuse privilégiées. |
conditions du bon journal, Le Western; A chacune, nous souhaitons bon-
Catholic et la Survivance. Le bonheur et persévérance dans leur su- :
travail de nos rédacteurs est en ne vocation. :
portion de l’encouragement et de!
l'assistance que vous leur devez. | Septuagésime: :
Æ # % | Procession de: l'Enfant Jésus et
Cérémonie religieuse. * {bénédiction des gorges, deux cérémo- :
Le 5 février avait lieu dans la cha- inies présidées par le Curé, le Rév. J. ;
pelle du couvent Youville, la prise | Bidault. Un bon groupe d’enfants :
d’habit de 6 postulantes dont voici | prennait part à cette procession. Le :
les noms: Sr. Rita Coulombe, Legal; curé dans.son alloeution à ces der- ‘
Alta; Sr. Thérèse Mailloux, Lafond, | iniers leur donna Jésus comme modèle :
Âlta; Sr. Alexina Cousin, St-Isidore i d’obéissance et demanda aux parents :
de Bellevue; Sask.; Sr. Laurence Sa-'de prendre comme modèle la Ste-Fa- -
vidan, St-Isidore dé Bellevue, Sask.; mille de Nazareth. La Bénédiction du:
Sr. Agnès Sutherland, Fort Chipe- | Très en clôtura. le tout. :
n LA
re clientèle
Les dix banques concurrentes:
Banque Canadienne de Commerce
Banque Dominion -
Banque Impériale du Canada
ensuite dans la casse des 6ème et 71°:
ème grades, voir un métier à tisser de | :
petite dimension. :Là à tour de rôle les |.
élèves travaillent à devenir d’habiles |.
artisannes. L'une d'elles Mile: Maure |"
La. banque: à charte est la
Ba nque de la Nouvelle-Etosse
Banque Provinciale du Canada
Banque Royale du Canada
: Banque Canadienne Nationale
| Barclays Bank (Canada)
gardienne non: ‘seulement
de votre dépôt, mais aussi du secret de v vos opérations.
Le BANQUE. À CHARTE Sie. la plus stricte
discrétion sur .le compte que vous lui confiez. …
* Elle porte: Je nom de banque ‘à charte” parce
‘que : l'autorisation .qu elle possède d'exercer son
:commerce, ainsi ‘que les conditions et Les restric-
[tions auxquelles elle est soumise, ont d'objet d’une .:
‘charte qui. lui. est: octroyée et qui ‘est tenue à jour ‘1
- parle: parlement, . Bbre: institution qui constitue : la”:
‘plus belle forme de ‘gouvernement ‘démocratique :
: que. Thômme ait. jamais inventée. Cette : charte,
qui: : est une: : loi: -du : parlement, -Comporte’ toute
.'vous refusait du _Crédit,.
ï nage Vous a vez. cet avantage aujourd'hui...
! .i FLE " Cr | $
les- dispositions nécessaires. à la sauvegarde de .
4 “Yotré Speo
© Les dix banques à à en concurrentes sont tout
; le contraire d’un monopôle d'État comme celui qui
serait constitué si toutes les. banques é étaient fondues ;
ea. une seule : au” moÿen de le nationalisation. Sous :
‘le régime: ‘du:monopole- d' État, Si? unique bañque se
vous n° auriez pas à: votre .
. disposition. neuf! autres ‘banques : auxquelles il vous .
‘:serait possible, :
à votre. choix, de: ‘sSOuméttre votre,
gRCREDI:LE 9 ‘FEVRIER 1944 |
M
i
paptême. :
Joseph, Léo, Arthur Hébert fils - de
Laurent Hébert et Alma Brulotte.
Parrain et marraine M. et Mme Léo
Lagassé.
M. Albert ..Rocque,
+ + +
M. Terrance Raymond Martin fils
le Miles Martin et J udith Charpentier.
Parrain et marraine Nelson et Lucie
Charpentier.
k
La prochaine partie de cartes aura
lieu le 20 février 1944 dans la salle
paroissiale. Les prix seront offerts
par M. L.-H. Boulanger.
Ninette Lavallée.
_ Artisanat à
mr À
: Up
| Lt | Chaput celle qui c'était
Un appel es : ance à nous ou se
*« ; ‘ 3 tiss
à nos familles ee.
Ïl y a un nombre assez considé-
rable d’aviateurs canadiens-français et
catholiques qui sont stationnés dans
les différents centres du corps d’avia-
tion royal canadien dans notre ville.
La plupart de ces jeunes gens nous
viennent de divers endroits du pays,
et les divertissements et’l'esprit de
famille leur manquent, étant FFE
à Edmonton.
compagnes qui ont
se d’artisanat.
Gouin agent de
demandons dcne à nd: dévouée jéctetus ï
vogue dans les autres villes de notre
jl y aura de de la Caisse po-[nos aviateurs.
Abbé E. Brière qui adressera . quel- vitations, par lettre ou téléphone, au |
CRE 2 Nôus espérons ' que dotée appel : re-
voyer un aviateur dans votre demeure. |
| Au service de
chim auront une soirée récréative à
dialement invitées avec leurs maris
LAMOUREUX
d'entendre la conférence de M. l’abhé
nent de la Survivance. française, M.
nada au poste à ondes courtes C.B.F.- a Si réu
3 lé ones
LL nmacu ée- | d'inviter un aviateur à leur table: le
: Concel tion dimanche. Ce mouvement est très en
P' pays, et nous sommes assurés que s’il
est adopté ici, il sera très apprécié. par
pulaire dimanche prochain le 13 fé- Les familles qui seraient intéressées |
vrier 1944. L'invité : d'honneur sera |sont priées de faire parvenir leurs in-
ques mots à juste titre de la cause si caporal Jacques Normandin, aux soins
intéressante de . Caisse PARA de ja Survivance. |
ë !
cevra. l'encouragement attendu et que, |
ès cette semaine, nous pourrons en-|,
| ST-JOACHIM Er
Ë Glass”.
-[gnie depuis 1922,
Les Dames de Ste-A Ste-Anne de St-Joa-
la Salle Paroissiale dimanche soir le|tations.
13. février. Toutes les dames sont cor-
ainsi que tous les gens mariés de la
paroisse. Donc à dimanche soir.
Samedi, 5 février, à 4 heures de
l'après-midi, nous avons eu le plaisir
M. Baudoux curé de Prudhomme
Sask., et membre du Comité perma-
Baudoux parlait de Québec et son
discours était diffusé par Radio-Ca-
Y. de Montréal.. La réception était it Mme Aimé Fortier où
très bonne et très claire. Le conféren-| .; un délicieux goûter.
mité ïT
é permanent, travail qui consiste coulées.
vient d’être nommé gérant général de
“Edmonton Paint and
cette compa-
M. Rocque est 2-
vantageusement connu dans notre mi-
lieu d'Édmonton. Nos sincères félici-
Vimy
. C'était avec regret que
yons partir vendredi Mile Germaine
Je me fais le porte-parole de mes |
suivi
Tous remercient cette bonne maîtres-
Û
A:la veille de son départ, M. Yvon, plume et vous demander si je pour-
l'élévateur
“Searle” avait 'pérane
Pic a expliqué pendant un quart|,.,+ réjouis et à la fois peinés de voir
d'heure le travail accompli par le Co- que les six semaines étaient déjà’ é-!
La ‘Sürvivance PAGE 5
a
_ CALENDRIERS!
UN CALENDRIER DU «CENTRE CANADIEN”
| DE QUEBEC
“Pour les Canadiens français qui NE BOIVENT PAS”
Bazar de Picardville
La paroisse de Picardville est en pleine activité dañs l’or-
ganisation de.son “Grand Bazar”. Le but de ce bazar est de
pouvoir payer une partie de la dette paroissiale—aussi les
paroissiens ne mettent aucune borne à leur dévouement. Les
non-catholiques de Picardville eux-mêmes veulent contribuer
au succès de l’entreprise. Plusieurs du dehors aussi ont déjà
montré leur précieux encouragement aux dames Patronnesses
-et aux candidates du Bazar.
Chantons ce Chantant Coubplet :
Les Canadiens sont pas des fous
. Partiront tous sans prendre un Coup.
Canadiens !
—Un calendrier var famille—
Un beau, gai, calendrier; en couleurs ensoleillé!
Prix du calendrier: gratis sur demande
C'est’ pourquoi cette Tombola augure les plus beaux ré-
1 sultats."
Les dates sont à retenir: Immédiatement avant le carêé-
me: les 20, 21, 22 février. Dimanche, lundi, mardi gras! Les
paroissiens de Picardville désirent ici inviter tout spéciale-
lement les paroisses d'Edmonton, de St-Albert, Morinville,
Villeneuve, Rivière-Qui-Barre, Mearns, Busby, Legal, Vimy,
Clyde et Westlock, à venir les visiter durant ces trois jours.
La plus cordiale hospitalité leur est réservée.
Ecrivez à :
LE PETIT JOUR, Edifice Boulanger EDMONTON
d’Edmonton,
Si vous avez demandé un calendrier et ne l'avez pas reçu ..
. SVP!
renouveler la demande. -
Le Bazar ouvrira ses portes dimanche le 20 février à 5
heures P.M. ï
L'Honorable Lucien Maynard, Procureur Général, fera
l'ouverture officielle de la Tombola. Immédiatement après
un..thé sera servi par les Dames de la paroisse.
Con-
y ajouter le fion à la mode: le fion
‘Rit bien qui rit sobrement — l'autre ricane.
Les demandes de calendrier se continuent (malgré février).
tinuez (ceux qui ne boivent pas) à
anti-alcoo!.
La salle du bazar sera à la disposition des gens à partir
de 5 heures P.M. chaque Joux où l’on servira de délicieux ‘Hot
Dogs”.
Le programme en détail de ces trois jours paraîtra dans
le prochain numéro de La Survivance.
nous Vvo-
CRC . = NT
Quelques opinions antialcooliques
tant dévouée + :
Passe du
|
os Dates: 20, 21, 22 février, Jours Gras.
nos gens l'admirent! | )
B. Marchand, ptre.
k Ed
Donnelly, Alberta
Montréal, ler février, 1944.
Edifice “Le Petit Jour”
Monsieur,
Malgré que nous sommes déja ren-
dus au mois de février j'ose prendre la
| qu'un sermon,
ses Cours. sk
0
La population catholique
en Ecosse
Monsieur,
Veuillez s.v.p. m'envoyer un de vos
de la, “rais avoir un Calendrier pour la tem- | jolis calendriers. Je ne bois pas et dé-
e? Je vous écris à la suite d’u- {teste les buveurs dans leur folie.
le Garder son intelligence pour des
fins utiles, et non s'en servir au détri-
ment de notre race.
Soyons francs Canadiens—toujours.|parvenus en Italie:
Adjutor Garant | Georges Ashton et Robert Hooglen.
Gérant de la Coopérative + + #
CLYDE
I
La guerre semble se rapprocher de |- Londres. — Le “Catholic Directo-
nous. Nous venons d’apprendre que |ry” d’Ecosse rapporte que la popula-
lplusieurs de nos jeunes soldats sont A catholique de ce pays en 1943 é-
Emile Angers, |tait de 621,398 soit une augmentation
de 6,929 sur celle de 1941.
|
|
|
|
nion chez M. n€ séance qui a eu lieu à notre Eco
parlant du fameux calendrier.
‘Anita Vaïllancourt
6793 rue St-Valliers
Montréal, P.Q.
nous fut ser-
Tous parti-
Un appel est ici Jancé à nos familles
et lecteurs pour qu'un geste charitable
soit fait à l'égard de ces hommes. Un
tel projet à déjà été organisé par cer-
à établir des relations plus
lse connaître et partant mieux s’en-
tr'aider; faire vivre et prospérer la
tains individus pour arriver au but |culture française par tous les moyens.
anticipé. La collaboration de nos bon- |Il a également souligné les démarches
nes familles est essentielle pour que les | faites pour l’établissement de postes
organisateurs du mouvement obtien- émetteurs français dans les provin-
nent un succès de leur entreprise. Nous ces de l'Ouest. Tous ceux qui s’inté-
souhaïtent de les voir réaliser au plus
itôt. ‘
Entendu aussi au poste C.K.U.
la conférence très intéressante de
Louis Normandeau. Le sympathique
annonceur M. Maurice Lavallée s’ef-
force de nous donner tous les jeudis
à 9h.30 un beau programme français
| qu’il est de notre devoir d’encoura-
|ger.
Avez-vous vos poulets?
Vous pouvez avoir encore ‘des poulets
(Leghorn et New Hampshire) à la
Hatcher y de St-Albert
R. Douziech, prop.
+ S +
M. Henri Normandeau a été élu
pour la troisième fois, commissaire de
l’école St- -Eugène;
Normandeau. a été nommé Secrétaire
de la même école. Nos félicitations.
Mlle Rose Lamoureux venue passer
six semaines dans sa famille, a repris
le chemin de Wallala N.D. où elle ré-
iside ‘depuis
meilleurs voeux l’'accompagnent.
Jos. Dumas
Girouxville, Alta.
Encanteur licencié
(59 - 43 - 44)
ON DEMANDE VOTRE
PATRONAGE ‘
il
Il y a une recrudescence de grippe
let de rhume dans la localité. C’est
lsans doute le passage d’une tempéra-
ture clémente à un temps plus froid
auquel nous n'’étions plus’ habitués. Si
[la ‘première partie de l'hiver a été
belle, nous pourrions peut- être payer
Îcela en février et mars.
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ou en médecine sera. préférable. Ré: |la' Consumers. Cooperative, Associa-
pondez en mentionnant: - -expérience.. tion, de North Kansas City, a préconi-
B Une entrevue sera : ‘arrangée. Faire |sé, devant la Conférence sur la recons-
S application au plus proche ‘bureau. du | truction | coopérativé ‘internationale,
Service Sélectif National. Référence l’organisation d’uné sorte de consor-
“No H.O. 773”. ce à tium mondial du pétrole et dont au-
— cun pays ne ‘foucherait de bénéfices.
A vendre | Ce consortium, selon le projet de M.
À vendre — Magasin et ‘boucherie Cowden, devrait posséder, ses propres
L avec résidence. Ameublement inclus puits de pétrole, Ses propres: raffine-
# ou non. S'adresser à. M: Wilfrid Ma- | ries, sa: propré flotte de navires-ci-
4 + Beaumont, Alta. selon 972- ‘ternes. : ;
528. 3 1
DOS
LS
“Un million dé. catholiques
Ter d
erre à vendre : … protestent
| A Duvernay -près. Brosseau, “Alta.
H Demie section, 200 acres en culture. |
En 1941, la récolte sur. cette: ‘terre se
Londees _ plus d'un :mülion de
chiffrait à à 2,600 minots de: blé, 1,200 catholiques ont signé ‘des pétitions pour
d'orge, 1,000 d'avoine: et: 20 tonnes de | protester. contre .uné loi que le parle-
É foin. Premier . paiement. : “très -facile | ment. ‘anglais veut voter, en marge
| avec balance à termes : très petits. ‘de l'enseignement . scolaire. Si la ‘loi
É Pour détails s'adresser au Bureau de. est. -votéé, ainsi qu “1. semble devoir
Colonisation ‘de: PA.C. FA. -10010 — arriver, les catholiques . perdront : le
109e rue, Edménton, Alta. .. [contrôle de leurs’ écoles. La situation
est ‘considérée ‘ comme tellement. sé-
{rieuse, : que les- évêques catholiques an-
. glais ont ordonné.une neuvaine ..de
out prières. dans toutes les “églises et. cha-
d'Angleterre et du pays de. Galles.
| Terres. à ve
amourcux:. :
M NE. Soc30". L 56° CRoT
ultivé: Maison et écuries en besoin de FEU
réparation. Bon. puits: ‘avec:eau. douce:.
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étroites |.
; ?
entre l'Est et l'Ouest, afin de mieux |euccès avec votre nouvelle classe.
ressent à ce projet, et ils sont légion, |
À. ‘de nos petites Soeurs Ste-Croix pre- Cents Canadien
M. nait le train pour aller visiter ses pe-,
et son fils Laurent rions p
plusieurs années. Nos |P
. tient: : . lement: commencer. ave ‘Cocoa, “Blue Ribbon” 25c COCOA. à la mesure
‘M E h AI 18 :
° Dé. passage : au. retriée. M ‘AL |remercient ‘bien’ sincèrement’: tous |: ü " a nn ee I LS re ie Prix des vente 1. _ G
bert Limoges. Il. était. accompagné | ceux qui: ont bien voulu leur : témoi: |: co COCOA, Fry's 1: lb 3 -:COCOA “Bakers” ;
“Leda Auger a. ‘accepté la: position . Boîte de. es g L A LIVRE.
Hd Ed
Juniorat St-Jean,
Edmonton.
de Donnelly, Alta.
+ + +
Beaumont .. nous ne buvons pas,
nous n’avons jamais bu, et nous ne
boirons jamais. Un cal. H. Charbon-
neau.
Madame Angers a le bonheur d'a-
voir chez elle deux de ses petites-fil. ||
les, Suzanne Houle et Clara Blanchet-
te. Elles sont venues ici afin de pou-
voir fréquenter l’écofe du village.
+ & +
Pont Viau, PQ. . félicitations pour Madame Ashton est en train de
l'oeuvre intelligente du Calendrier . . .|faire un petit séjour à lhôpital Géné-
Pouvez-vous m'envoyer 2 calendriers, jral.
pour 2 familles, le dernier.—Dr L.-B.|
Bouilly.
Donc encore une Tois merci et bon,
Secrétaire Trésorière du Le Petit Jour.
Cercle d’Artisanat de Vimy. En voyant votre annonce sur La
ne - Survivance du 26 janvier 1944, je me
‘suis demandé: Moi, je ne bois pas,
pourquoi est-ce que je ne pourrais pas
iavoir un beau calendrier de mon pays
comme les. autres? La réponse fut:
sans doute, oui. Alors, c’est ainsi que
je pose ma demande s’il vous plait pour
avoir un de vos beaux calendriers ‘du
VOLAILLES
demandées
Apportez vos volaiiles chez
EATON à Edmonton—les meil-
leurs prix du marché.
PTEATEN Ce
FORT KENT
Samedi dernier Révérende Soeur
Ste-Germaine, Supérieure Provinciale
pe
RE ]
FA 2
Ün peu de neige a enfin fait son
apparition ce qui va permettre aux
traîneaux de circuler confortablement.
Jean Lapin.
Montréal, Parc Cartier.
le ler février, 1944
“Le Petit Jour”
I me plairait de recevoir un ex-
emplaire de votre calendrier.
Si vous combattez l'usage de la bois-
Le Petit Jour. son, vous avez raison. Si vous êtes
Auriez-vous Ja bonté de me faire d'avis de préconiser labstention, ce
parvenir sous peu quelques calendriers | n’est pas moi qui vous blâmerai, car
pour les Canadiens-français de Fort ; ije sais trop les ravages que la boisson
Vermilion qui ne boivent pas! ‘cause: j'ai trop vu de talents sombrer,
Marcel Ethier, O.MI. |d'intelligences s’anémier sous l'influence
E -# ., ide la boisson...
Picardville, Alberta.| La sobriété, la dignité de vie, le
Cher. Docteur, caractère, l'initiative et l'épargne feront
Merci pour l'envoie généreux des Ca- ide nous un peuple fort. Il nous appar-
Jendriers. Ce calendrier vaut mieux tient donc de développer ces qualités
iqui sont à la base de tout. succès
durable.
FES Nos soldats.
Depuis quelques jours ta pêche est| Léo Amera était ici dimanche en
ouverte, nos camions sont très occu-} congé chez ses parents. Gérard Ame-
pés à charroyer le poisson, d’autres à jjj part samedi soir pour Halifax.
charroyer le bois de FhAÇeRReS de la + + %
scierie de M. Lund.
+ * æ
M. et Mme Roger Mercier accom-
pagnés de Mesdames Cytille et Rol-.
land Desilets et Paul Mercier se sont.
rendus à Breynat pour assister au
mariage de leur soeur Laura’ Leblanc
Ulric Landry .
+ 4 *
Mission Saint-Henri
- Fort Vermilion, Alberta. |
- Via Peace River.
tites Soeurs de Chauvin. Nous avons !
eu, pendant son trop court séjour, le ;
plaisir de l’entendre pour nous racon-
ter les différents faits et moeurs du!
engali où elle fut supérieuré pen-
dant une dizaine d’années; si nous
puissions bien comprendre le” grand
dévouement de tous * nos missionnai-
res dans ces pays des noirs, nous Se-
lus généreux de nos sous.
Dimanche avait lieu la réunion des
Marguilliers au presbytère qui se
compose comme suit:
Messieurs Archie Ducharme, Willie |
Michaud, Pierre Gamache, René Jas-
ard tous étaient présent, accompa-
gnés de leur dame. Après l'assemblée ;
qui eut lieu après le souper on se re-|
créa d’une bonne partie. de bridge
laissant M. le. Curé le vainqueur.
CR ge,
Toujours!
TOUJOURS: C'est un mot
que les amoureux pronon-
cent souvent.
TOUJOURS: C'est un mot
Dollard Loranger. que l'expérience vous dira:
LA COREY
Î Une autre jeune fillé vient de nous
quitter pensant être appellée à la vie
religieuse. En effet M. et Mme A. Li-
Le Rév. Frère Alfred Canuel qui é- moges conduisaient leur fille Gilber-
tait vent pour assister aux funérailles te'au couvent des Soeurs de Ste-Croix
de sa belle-soeur Mme AIbÈEE Canu- | de Fort Kent, et de là elle se dirigera
el,:a subi Hs opération de l’appendi- a - Falher accompagnée d’une révéren-
cite, eE.va Fra A jeux. de mère. Nous sommes heureux qu'elle
a fait son choix pour une de nos bon-
à un Monsieur Duperron. M: et Mme Gaudette sont déména-Îines communautés canadiennes. Dans
he lues avec leur fils Léo Gaudette, à; {notre paroïsse la jeunesse est surtout
Mme James Collins qui: -à sübi une New Westminster, 114- [8e rue. féminine, et maintenant, plusieurs'se
grave‘ opération à Phôpital. général | : EE disent. qu’elles pourraient bien avoir
d'Edmonton. est. revenue vendredi| du 30 janvi la vocation. Cependant, beaucoup sont
soir dernier, dans sa famille espéronsi La partie de cartes du 30 janvier! Leées mais peu d'élues.
en bonne voie de guérison, son fils eut un très bon succès; ceux qui ont|. Le : ;
Edwin stationné à Calgary. Vaccom-, travaillé ont'été bien récompensés par La semaine dernière notre curé, a-
pagnait,: il retournait le 1 en demain Îles recettes qui sont très bonnes $250.}vec Pierre Lauzon et deux religieuses
matin à.son poste. - | Gotterie et soirée). Merci à tous ceux |se rendaient. visiter le district de St-
; . & + *%- iqui sont venus nous encourager. Les | Paul et au retour ramenait Soeur Du-
C'est avec regret que nous avons|prix gagnés: les dames. ler Mme Do- maine à Bonnyville.
“Vous serez TOUJOURS sa-
tisfaits lorsque vous vous
procurerez vos complets
_ chez T.-J’ LaFlèche.
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appris que le jeune Eugène Guertin de nat Paré; 2ème:,Mme Shawb; 3ème:}.. Mardi soir M. le Curé convoquait . et “Purity”. Sac de EN EE D CU
l'aviation canadienne était fait pri- Alice Canuel; les hommes: ler:. M. au presbytère les syndies pour ap- “WHEATLETTS” 7 1bs. 2
sonnier par les allemands. A .sa fa- Paul Fouquet; 2ème: M. Lapierre; Iprouver le rapport annuel des finan- Prix de vente, sac de serres Se
mille qui a été nôtre - pendant plu- | Pool, M. S. Bard; 2ème: M. Amera|ces de l'an dernier. Comme leurs da-|| FARINE “Wholewheat” et "abs lbs
sieurs années nous leur souhaitons | ER Road mes étaient aussi présentes on n'ou-|}. “Graham”. Sac de 1 256 24 15c
espérance que ‘leur fils leur revienne | LE 1er janvier est décédée à l’hôpi- |blia pas les cartes. : FARINE DE SEIGLE, — ee
un jour sain: et sauf. | tal Ste-Marié Isabelle Canuel épouse |: - Dimanche prochain le 18, nous au- || ‘Prix'de vente sac de .10 ù 40
Li, um -.{: {de Albert Canuel, elle était âgée de 25 |rons.notre première soirée au. profit E IZ PO EC PR SA NOR Eee trs
Mardi dernier le éercle des fermiè- ans. Elle laisse son ÉpOUX, une’ ‘fille | de l'église. Après le jeu de cartes: ‘les mi PO 1 2 lbs. 25
res : était: ‘invité ‘à venir. prendre Betty: Mai, deux soeurs “Dorothée, enfants d'école nous donneront le pro- . Prix de Vente. soitoed esnmmenssnite brosser eeeneeneiteee G
part à une coriférence donné. par. Rév. Mme G. “Messier; Evelyne Allard; gramme. On fera . “également la distri- | SAVON — Honnr et sn eUoyr
; Prix de vente.
CAFE, “Blue Ribbon”.
Prix de vente, paquet de
CAFE, “Breakfast pied
paquet. 1 1b..
deux frères Ray ‘et. J. Allard, .de:To=
ronto; sa mère Mme Jos: Lapierre;.le
Rév. Frère Alfred : O:MiT. ‘du. Junio-
rat St-Jean d'Edmonton; de JoneL
de Prince “Rupert. ‘:
‘bution: des prix du’ concours de FAC.
F.A:. et.à cette occasion: nous aurons
le bonheur ‘d'avoir au milieu de. nous
e Rév: Père Routhier HUE des
oblats. cu
at
{Mère Provincial Lu ue fort bien ap
prsciee , CE :
æ CR RE Fe
Se 15 février prochain à Ste-Ânne.
de Falher Soeur Marie de St-Güy. ‘ab:
EPRTELE LE ECC CEE
bé’ (Thérèse” Michaud}: renouvellera|. Les porteurs, étaien ses” beaux fre . La grippe commence : ‘son a apparition:|| Re ne
ses voeux dans la belle congrégation |res Léo, ‘Arthur, Joseph, Eugène Ca-| et: “plusieurs enfants. manquent. à là]: CAFE “Malkins”" | 1.
des Soeurs . Ste-Croix dont QE AP nuel, Georges re et doseph A: classé C’est que l'hiver semble. seu- sf. Prix de vente, paquet de Me 1 45e
de. ee. dame et” sès, te Rollande, gner. des. marques de: ‘sympathie. dans.
u :: rejoi £ e.
épreuve: par offrandes de de commis au magasin Limoges alors
que. son. frère Aïbert: ‘terminera -'ses"
services à la: “Fin. “du mois.' ;
: Jeanne … Verrièr et. Kathleen Beer
| comptent . alter passer da. semaine én
. visite à on RE :
Place du Marché
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[La Paroisse “anadienne
(par Son Excellence monseigneur |
) Ildebrando Antoniutti)
e
La paroisse est le centre de la vie
religieuse d’un peuple; elle est le
champ des activités catholiques et so-
ciales . de la communauté; elle est le
rempart de la conservation de la fa-
mille et de la race.
À l’occasion du centenaire de votre
paroisse vous rappelez avec joie, fier-
té et gratitude tout ce qui a été fait
dans ce domaine, au cours d’un siècle,
parmi vos ancêtres et au milieu de
vous.
- La paroisse est, d’abord, le centre
de la vie religieuse d’un peuple.
Centre de la religion
La Sainte-Écriture nous dit: “Bea-
tus populus cuius Dominus Deus est”.
Bienheureux le peuple dort Dieu est
le Maître et le Seigner”. Mais c’est
dans la paroisse que le peuple recon-
naît officiellement la supériorité du
surnaturei, la primauté de l'esprit, la
présence de Dieu.
L'homme a besoin de se recueillir
pour adorer Dieu et lui présenter
lPhommage de sa complète soumis-
sion. Où devrait-il se prosterner? L’u-
nivers entier est la maison de Dieu,
est un temple “qui raconte la gloire
du Seigneur”. En face des merveilles
et des beautés de la création, épris
par les charmes des impénétrables
phénomènes de la nature, le croyant
sent la présence du Créateur de tou-
tes choses, car, comme le dit l’Apô-
re, “les perfections invisibles de Dieu
son éternelle puissance et sa divinité
sont(depuis la création du monde)
rendues visibles à l'intelligence par
le moyen des oeuvres”.
Mais cette grandeur de l'univers ne
suffit pas pour l'âme qui sent le be-
soin de trouver un endroit pour se
retirer du tourbillon des distractions
du monde et pour jouir d’une commu-
nion intime avec Dieu. Or le culte in-
dividuel et le culte publique ont lieu
dans l'Eglise qui est la Maïson de
Dieu et la maison du peuple, ie cen-
tre de la vie d’une paroisse.
“Ecce habitaculum Dei cum homi-
nibus”. Voici l'habitation de Dieu a-
vec les hommes. C'est ici que les créa-
tures élèvent leurs prières avec une
humble confiance et une sainte et fi-
liale allégresse.
“J'irai dans ta maison, et je me
prosternerai dans Ton saint temple.”
a dit le Psalmiste. Le premier devoir
du chrétien à l'Eglise est un devoir
d’adoration de Dieu, dont nous de-|
vons reconnaître pleinement et hum-!
blement 12 divine autorité.
ep OU RS NT SI ANNÉES
€.
es il & entendu ma voix; et mon
| cri devant lui est arrivé à ses oreilles”
Dès lors, remplis ‘de courage, et for-
tifiés par la confiance en Dieu, nous
sentons notre communion avec lui, qui
nous aide dans nos angoisses, nous
soutient dans les persécutions, nous
conforte dans les difficultés.
Maison du peuple
Dans aucun autre endroit, comme à |.
l’église, le peuple se sent chez lui;
dans aucun autre endroit la réelle u-
nité du peuple est visible, active et ef-
ficace comme ici, où toutes les diffé-
rences de classes disparaïSsent pour
former l’union spirituelle des coeurs
dans la chaude atmosphère de l'amour
de Dieu, par la participation à la mé-
me foi, à la même doctrine, aux mé-
mes sacrements.
L'église paroissiale est donc la mai-
son du peuple. lei vous avez été bap-
tisés, vous avez été fortifiés par la
grâce du Saint-Esprit; vous avez été
purifiés dans le Sacrement de la Pé-
nitence vous avez été nourris, à la
même table, du Corps et du sang for-
tifiants du Christ.
Votre église est la maison du peu-
ple où l’union sacrée du mariage est
bénie; où les événements les plus im-
portants de votre existence prennent
leurs inspirations, où se déroulent les
cérémonies les plus touchantes, où
vous recevez le dernier tribut de la
communauté, à la fin de votre pèleri-
nage terrestre. L'Eglise, centre de la
paroisse, est donc le centre de la vie
religieuse d’un peuple.
L'union de tous
Mais la paroisse n’est pas seule-
ment l’endroit où nous nous recueil-
lons pour adorer Dieu et pratiquer
notre sainte religion.
La paroisse est le champ de nos ac-
tivités catholiques car elle est l’union
des membres d’une collectivité ayant
la même foi et les mêmes aspirations,
et qui sont unis ensemble par les liens
de la même charité, pour réaliser le
même programme de vie.
La paroisse-peut être figurés par
un arbre qui s’étend avec beaucoup de
vigueur et s’épanouit avec une riches-
se admirable, lorsque ses racines sont
bien enfoncées dans la terre et que
la sève qui la fécônde peut se répan-
dre. dans toutes ses branches.
Or les racines de cette institution
sont la papauté et la hiérarchie qui
la soutient, et la sève est le Chris
lui-même qui veut la féconder, pas-
sant dans toutes ses ramifications.
H faut donc accepter l'énergie que
|
rarchie, une construction solide et per-
1
Et de nos coeurs de créatures. se| manente des fidèles. En effet, on ne!
lève aussitôt la s'pANCRoN ardente: | peut pas être unis au Christ indivi-
“Dans ma détresse j'ai invoqué le Sei-| duellement sans assurer entre les! S°US les formes les plus variées, pour
gneur, j'ai crié vers mon Dieu; de son! chrétiens un lien de solidarité commu-
Er
a ——— _———_ —————°"————""—"__——" ——
n “
ne, fortifiée par la soumission: à Ÿ PAS
torité hiérarchique.
Vie Sociale
fl faut bien remarquer que la vie
d'une paroisse ne se limite pas et ne
doit pas se limiter à de simples ma-
nécessaires comme uñ moyen de com-
muniquer plus facilement avec la üi-
vinité; les individus en ont, besoin.
Mais la religion que nous professons
n’est pas seulement un culte lyturgi-
que; elle est un ferment de vie qui
doit féconder toutes les activités de
ses membres. N'oublions pas que les
catholiques ont une mission religieu-
se et sociale à accomplir, dans un 2-
postolat s'inspirant des principes de
l'Evangile. Lés devoirs et les respon-
sabilités des catholiques ne peuvent
pas être limités par les bornes d’un
individualisme que Je Christ a con-
damné d’une manière formelle. l
\ Bien commun
Les catholiques doivent vivre et a-
gir non seulement pour leur intérêt,
mais aussi pour le bien commun, dans
un dévouement qui est le fruit de la
vraie charité chrétienne, dans un zè-
le qui dépasse toutes les manifesta-
tions du simple amour des créatures.
Cet apostolat doit envisager la con-
quête des âmes, la sanctification des’
familles, la christianisation du milieu
royaume du Christ. Si l’on obtient |
cette transformation de la société, par
l’accomplissement fidèle des devoirs
qui sont imposés, par les lois de la
nature et de l’Eglise, alors on assure
cette union des esprits que saint Paul
appelait la “societas spiritus”; et de
cette union découlera l’harmonie dans
les différentes branches de la société,
pour assurer à tous -une adéquate
prospérité, même dans l’ordre social.
11 faut bien rappeler, surtout dans
les temps présents, que le Pape et les
Evêques, soucieux de l’ordre qui doit
régné dans la société, ont demandé
maintes fois, avec une pressante ins-
sistance, une raisonnable distribution
des biens et des richesses de la terre.
Parlant à vingt mille ouvriers, le
jour de la Pentecôte, le Pape a pro-
clamé, comme exigences .fondamenta-
les de concorde sociale, un salaire qui
puisse assurer l'existence normale de
la famille et rendre possible aux pa-
rents l’accomplissement de leurs de-
voirs naturels. Le Pape a demandé
r
. les ouv A une ae tres, ses ministres,
igne de personnes humaines e a | distribuer à tous les
possibilité
instruction suffisante et une éduca-
tion convenable, insistant de prévoir
le jour de -gêne, de maladie, de vieil-
£|lesse et dy pourvoir.
Mise en garde
Mais l'Eglise, gardienne et mai-
.
nifestations extérieures. Celles-ci sont: |
La Survivance :
-Le “Saint nt Evéngile
IDimanché de la Sexagésime |
EVANGILE
(s. ‘Luc, chap. VIII, v. 4 à. 15.)
En. ce- temps- là, Comme le+ peuple
s’assemblait en foule, et qu'on accou-
rait des villes vers Jésus, il leur dit en
parabole: Un homme sortit pour se-
mer son grain; et comme il semait, un
partie du grain tomba le Jong du che-
min, où il fut foulé aux pieds, et les
oiseaux du ciel le mangèrent. Une autre
partie tomba sur un endroit pierreux,
et le grain, après avoir levé, sécha fau-
te d'humidité, Une autre partie tomba
dans les épines, et les épines venant à
croitre en même temps, l’étoufférent.
Une autre partie tomba dans une bonne
terre, et le grain, ayant levé, porta du
fruit et rendit cent pour-un. En disant
ceci, il criait: Que celui-là entende, qui
a des oreilles pour entendre. Ses disci-
ples lui demandèrent ce que signifi-|
ait cette parabole. Et ïl leur dit:
Pour vous, il vous a été donné ‘de con-
naître le mystère du royaume de Dieu;
mais pour les autres, on ne leur en par-
le qu’en paraboles, afin qu'en voyant
ils ne voient point, et: qu’en enten-
dant ils ne comprennent point. Voici
donc ce que signifie cette parabole:
La semence, c’est la parole de Dieu.
pour assurer partout le triomphe du; Ce qui tombe sur le bord du chemin
désigne ceux qui écoutent la parole;
mais le démon vient ensuite, qui enlè-
ve’ cette parole de leur coeur, de peur
qu'en croyant ils ne soient sauvés. Ce
qui tombe sur un endroit pierreux re-
présente ceux -qui, aygnt entendu la
parole, Ia reçoivent avec joie; mais,
comme ils n'ont point de racine, ils ne
croient que pour un temps, et au mo-
ment de la tentation ïils se retirent.
Ce qui est tombé dans les épines figu-
re ceux qui ont entendu la parole, mais
en qui elle est ensuite étouffée par les
soucis, par les richesses et par les!
plaisirs de la vie, en sorte qu'ils ne por-
te point de fruit. Enfin ce qui est tom-
bé dans une bonne terre est l’image de
ceux qui, ayant écouté la parole avec
un coeur bon:et parfait, la conservent,
et portent du fruit par la patience.
REFLEXIONS
La parole de Dieu nous à été appor-
tée du ciel par Jésus-Christ, qui l'a
transmise et confiée à son Eglise. L'E-
: En ht. recueillèns-nous dans un
humble: sentiment de respect; -de quel-
[que bouche et sous quelque forme: au'il
nous arrive, c'est. la voix de-Dieu mé-
me. En J'entendant, ayons un : désir.
sincère d'en profiter; faisons-nous . à
: [nous-mêmes : ‘Yapplication des vérités à
Jaui nous sont présentées. Après. Yavoir
entendus; répassons-la fréquemment
dans” notre mémoire pour la mettre en
vie. O'Jésus! donnez-moi un coeur bon,
parfait, propre à recevoir votre paro-
elle ineffable; semez-la vous-même, et
© |aaignez : la féconder par votre grâce.
Faites qu’elle germe et se développe,
qu'elle produise au centuple des sie
de vie pour l'éternité. Fi
Anciennes méthodes. de procès! .
Au. Danemark, : sous le règne de
Christian deux, l'accusé devait tou-
cher du doight..le corps d’un défunt
et si le mort remuait, il était déclaré
coupable; autrement il était libéré.
Dans ‘d'autres pays d'Eupore, au
moyen-âge, on placait le coupable
entre deux reliques de saints, et on
faisait tirer le malheureux au dé.
L'un des dés était marqué d’une
croix. Le juge lui demandait de de-
viner lequel des dés portait la croix;
si le coupable devinait juste, il était
Sauf, sinon l’échafaud.
| Ailleurs on ligotait l'accusé et on
le plongeait dans l’eau froide jusqu’au
cou. Si le.ligoté flottait, il était dé-
claré non-coupable...
La coutume qui existe encore de
nos jours de lever la maïn pour fai-
re serment a son origine dans les
cours de France au moyen-âge. Si
le témoignage de l'accusé ou d’un té-
moin était trouvé faux, on lui cou-
pait la main droite.
Plusieurs autres méthodes furent
,employées au cours des -années dans
différents pays.
Celle de l’eau chaude dans laquelle
on mettait le bras, de l’accusé pen-
dant quelques minutes. Si après trois
l jours, la brulure était guérie, l’inno-
|cence était reconnue. De même, pour
faire porter une pièce de métal chauf-
fé au rouge l’espace de neuf pieds.
|De mêmé que pour l’eau chaude, si
Ron était guéri de ses brûlures
au bout de 3 jours, il était déclaré
* nnocent.
glise, à son tour, la confie aux pré- Bonne entente entre les
avec ordre de la Ihumains. CP. Doc)
fidèles. Les fidè-| Entre les muscles dont la contrac-
.membres
de procurer aux fils une
: les doivent donc.la recueillir avec soin |tion volontaire ou involontaire entrai-
et s'efforcer de la faire fructifier €nl|ne la mise en branle des os et les os-
eux; car c'est le germe de la foi, C’est sements transformés de leviers iner-
la semence du salut. Or cette divine |tes en membres actifs par le jeu des
pratique selon :les -circonistahces de la}. l >
-par'hasard un ivrogne qui zigzague-
-{—Un hypocrite, mademoiselle.
|
d
1
id
LE
. ‘Peine. ne inutile
Sur le trottoir, un passant heurte
Pour rire
Celui-ci lui dit:
—Inutile. de me. pousser, je ‘tombe-
rai bien tout seul! |
ke Æ
-À Pécole :
—Voyons, -élève Finemouche, com-
ment appelez-vous un élève qui vient
tous les jours à Pécole, le sourire sur
les Jèvres ?
La bonne ordonnance .
—Docteur, vous n'êtes pas sérieux...
Je vous dis que je suis très malade et
vous me répondez que j'ai besoin de
repos. Vous ne m'avez pas pete
examiné ma langue. ;
—-Je n'ai pas besoin de la voir, chè-
re madame: je suis sûr qu’elle a aus-
si besoin de repos!…, |
CE RE | n
La dinde |
Le client — Je voudrais une dinde
bien grasse.
Le petit commis — Attendez, je
vais appeler la patronne:
+ + C3
Variante
—Baptiste, votre maître est-il là ?
—Non, Monsieur, il est parti ce
matin.
—En villégiature ?
—Non, Monsieur, en automobile.
+ + %
Sa définition
Denise, six ans, rentre de l’école
toute joyeuse: ‘
—Papa, j'ai un cahier de. brouillon!
Ah! Et qu'est-ce que c’est, ce ca-
œ
entrelacement de 208 08 Malgré le
nombre considérable des parties, et
l’apparente disparité. de conforma-
tion il règne une harmonie perma-
nente dans cette miniature de com-
munauté. Les membres s'appuient à
qui mieux mieux les uns sur les au-|-
tres et tout, dans leur indépendance,
reste orienté vers le but commun
Aussi peut-on s’épater que l’homme,
dont le corps évolue avec une ‘telle
harmonie, sache si peu garder l’har-
monie dans ses relations avec les frè-
res de son espèce.
A coté de la guerre internationale |
et de la guerre civile, il est étonnant |
de trouver une telle paix intestine |
semence nous est disputée par .trois fibres, il existe une merveilleuse|dans l'organisme humain.
‘ennemis acharnés, qui travaillent sans | coordination d'effort.
cesse.à la rendre stérile en nous; le Le même fait de la bonne entente
démon, en dissipant notre esprit pat |et de l’action commune caractérise
nous absorbant par les sollicitudes de
la vie, le soin des richesses et l'amour | Chacun sait que l’échafaudage ge
des plaisirs. Veillons à la défense d’un { base de sur quoi toute la machine hu-
si précieux trésor. Avant d'entendre ia Faine est édifiée consiste entre un
| certains faux prophètes qui s’agitent
(suite à la page 7)
“JEAN RIV
"Vers la fin du mois de mars, nos défri-
cheurs suspendirent un
hâter. Ne pensait-on pas
était nécessaire si l'on voulait recevoir un
personnage de plus.
. Jeen | Fivard continuait toujours son | :
rude. métier de défricheur. En était-il
moins : heureux que son ami
Charmenil. Pensézi Une
| | apprend que n'ayant pas assez de. sous
pour rétirer un coli il dut donner ur gage.
: “Pensez-y bien”, un souvenir de son an-|
a
- den hour
travaux pour se livrer de nouveau à la
fabrication du sucre. Il fallait du reste de
ARD”
{AC
6 ane
moment
à se bâtir? Cela
chette”
i Gustave
léttre intime lui
\.
ue
Car la querellle des deux amoureux s'é-
leurs | tait terminée ‘après l'échange de .quel-.
ques lettres. “J'ai été peinée de vos paro-
les dans: votre dernière. Si. j'ai des repro-
ches à me faire au sujet de . cette “éplu-
vous en avez vous aussi, :
êtes parti sans me dire adieu. Si vous sa
viez comme j'ai pleuré!
a
RL
vous
à Grandpré.
e
‘Jean RiVard. ému des misères ‘de son ae.
mi Charmenil, lui. avait offert de. délier
pour lui les cordons de sa: bourse.
mon ami, répond - ‘Gustave. Me. _crois-tu
-le plus vil des hommes pour accepter a ainsi
le fruit, de: es Sueurs!”.
—“Non
A vingt ans on ne connait pas la rän-
cune.. Jean confectionna au moyen d'un
‘élégant ‘petit moule en bois travaillé .de
ses ‘mains, un joli coeur de sucre pour sa
Louise. I fut de suite expédié à Lacasse-
ville. La ‘première - voiture
cerveau: ‘de Je n e
aurons des chemiris dans’ le canton de
Bristol.-Jean se ‘rendra. ‘donc à Lacasse=
ville puis. à. Grandpré où il : fera chez le
pré Routier Le prande demande, 2e
| (A. Gérin-Lajoie)
—“Merci mon bon ami, écrit-elle à J..
Rivard du. joli coeur de sucre que vous .
m'avez envoyé. Il avait l'air si bon que
j'ai. été tentée de le manger, Mais manger :
votre coeur! ce serait cruel, n'est-ce pas?
.Je J'ai serré dans une petite armoire et
je lé regarde souvent.
‘l'emporterait
Ï ‘Louise devint toute rouge. Son ‘futur
que’ ‘noùus beau-père : le complimenta et la ‘mêre :
‘Guillemette : ‘ménagère : voulut. äccompa-
gner Jean à Louiseville où ce dernier se -
“bâtirait. ‘une. habitation convenable. Le
Jnid fait, il irait chercher l'oiseau. En:
: passant : à. Lacasseville : Jean avait ‘acheté :
à toutes ‘les Does les madrièrs, de
La as les portes, ete. ee
Let
Île Christ veut donner à ses fidèles tresse de la vérité en affirmant et dé- |ses vaines suggestions; les passions, a les relations entre les parties ‘du
pour constituer, sur la base dela hié-| fendant les droits des travailleurs les | Div ant notre coeur à l'endurcissement | squelette.
met en garde contre les théories ee à linconstance; et le monde en! Là encore, l'action S'arohe en
cieuses et les séductions folles de treliée |
h
e Le ñ
LE 1-6 LE à « ré
- A = .
$ Hi # $ , € x _ $ «
à . # Le
. D “
MERCREDI LE. 9 FEVRIER 1944.
. _. hier ‘de brouillon ?
est: un one où l’on. écrit mal.
UK C4
u “Entré: fumeurs
il est bien difficile, n'est-ce pas,
de ‘tomber sur.une bonne pipe.
—Oh!'oui, surtout sans la casser.
H.
‘ Botanique
Le professeur. —. Comment
—C
r'e-
|connaît-on les bons. ‘champignons des :
mauvais ?
L'élève. — Oh! c’est bièn simple
M'sieur, avec les mauvais on s’em. :
poisonne. HEURE
En promenade ;
- Monsieur — Arrêtons-nous à ce
carrefour pour nous reposer.
Riquet — Pourquoi cet endroit
s’appelle-t-il carrefour, papa?
—Parce que quatre chemins s'y croi.
Îsent, mon enfant.
- Après un arrêt, on en l8 pro.
Henade. Au bout d’un quart d'heure :
on arrive à une clairière où aboutis-
sent trois chemins.
“’Riquet — Oh! vois donc papa, le
beau troisfours!,
Réponse de l'élève
—Que fit Christophe Colomb aussi.
tôt qu’il mit le pied dans le Nouveau.
Monde ?
—1 s'empressa de mettre l’autre,
OR OX #.
Il ne faut pas engagé
de bureau:
[telligent. J'ai
mots-croisés.
d'intelligence pendant les heures de :
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‘ Juttent pour ‘leurs POS PR et tranquillité
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individuels pour le bien commun.
Le peuple a réalisé pour
see VOTRE VE est un a fil dans le patron
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| les j joies . et les soucis de l’homme du commun et de
Le Patron
Démocratie
la même trame. d'intérêts
Le
le peuple. Et le-gouvèrne-
ment, exprimant la volonté du peuple SRESR: le
surveille dans lintérêe commun. az
t
occasions à tous. ’
: Et dans l’assurance-vie,. œ but est atteint.
Le GRAND BUT de la démocratie est d'ofie d'égales
Lou
. Tout propriétaire d’assurance-vie participe avec tous
les autres à la protection sûre qui résulte de- Pa mise
‘en commun de leurs épargries. : |
IL n’y a pas d'autre. méthode par laquelle | le pes
- détenteur de police et le. détenteur importarit. puis-
sent jouir de la tranquillité immédiate que goûtent
ceux qui. projettent leur avenir conformément à
leurs Roy
_ Tout. bon citoyen possède de |
Le USE
Le candidat.— C'était pendant e
Le candidat a un emploi de garçon
—Je puis dire que je suis assez in-.
gagné dernièrement :
plusieurs prix: dans concours de:
‘Le patron — Oui, mais j'ai besoin :
de quelqu’un qui sache faire preuve :
ÉRPrEERe
FA
| MERCREDI LE 9 FEVRIER 1944. :
Devinette
Les gagnants des petits chansonniers
\
D—Deux pères et deux fils sont
descendus dans un hôteli Qu’avez-vous
à manger? demandent-ils.
ra
…
| |.
| Mes chers enfants, |.
Comme je l'avais promis, j'ai fait. venir un à lot de petits chan-
Ésonniers canadiens. J’en envoie d’abord à mes petits. amis de! Des pigeons. ,
A peace River, qui vivent si loin de. moi, et pourtant ils sont si gé-| —Voulez-vous nôus en servir?
É néreux. Si vous vous rappelez ils mont envoyé dernièrement |Le maître d'hôtel leur en apporte
M 492 SOUS. i quatre. Ils en ont mangé chacun un
De J'ai fait aussi un tirage pour tous ceux et celles qui m'ont et il en reste un.
É envoyé des COnCours de janvier, qui m'ont écrit. Voici les noms! Comment les choses
des gagnants: passées?
Rose Tremblay, St-Paul: R.—L'un des dîneurs était à la fois
se : sont-ils
cn
La Survivance
LETTRE RECUE
Vimy, Alberta,
Le 28 jan. IST
iCher Grand Père Le Moyne.
Je vous remerci beaucoup de m'a-
voir envoyé par le Père Fortier votre
‘beau et intéressant petit chansonnier.
J'ai remarqué qu’il contient de
vraies belles petites chansons que je
me réjouiré sufement d'apprendre. Je
m'intéresse aussi à lire la page des
Jeunes dans la Survivance, où j'ai re-
février [marqué plusieurs beaux petits récits
que vous avez écrits; et c'est aussi là
ME SGE É que j'ai vu que vous donniez des pe-
Le concours de février -sera! facile
»|tits chansonniers comme prix pour le |
je pense. Voici la question bien SiM- concours. Ca me fait grand plaisir |
ple que je vous pose. Quel est lani-imalgré que je n’aie pas pris part au
mal que vous aimez le mieux ? . concours, de pouvoir posséder un de
Parlez-moi dans votre composition !ces petits chansonniers.
de l'animal que vous préférez et dites
moi pourquoi vous le préférez. Est-ce !
le cheval, le chien, le chat, le mouton,
le lapin, loiseau, la vache, ou même le
goffeur.
Notre concours de.
‘POUR. LES NERFS.
VANCOUVER
{Soirée du 23 janvier.
Le Club des Canadiens de Québec
. ,. ja vu sa plus forte assistance le 28
PR ions janvier dernier. Au delà de 200 per-
"7" |sonnes venues d’un peu partout, cette
fois sans crainte de la brume qui est
disparue pour jusqu'aux calen. des
et R. Lefebvre.
+ Ok %
M. et Mme Geo. Cyr, ce dernier vo-
yageur de commerce d'Edmonton.
+ + *%
Ün autre M. C.-N. Cyr chez son pè-
re et chez M. Victor Thérien ainsi que
Mlle Eva Thérien, tous de St Paul.
FREE TRE le père de l’un et le fils de l’autre. Ce
ns DA Bee Ch ie qui de faisait en Somme due trois
Claire Pépin, Couvent de l'Assomption, Edmonton; HE
Alma Houde, Falher;
Léo Boisvert, Ecole du Sacré-Coeur, Edmonton.
Conditions: n'écrivez pas trop long,
et envoyez-moi vos réponses avant le |
25 du mois de février.
Prix: encore des
chansons.
=
16,000 hommes, et en faisant échouer
Chacun recevra un petit chansonnier. Ce sera en tout 21 lle plan d'’invasion le mieux combiné
petits chansonniers pour le mois de janvier. Ca va chanter, jqu'eût encore formé la république a-
| n'est-ce pas? Si je puis vous donner des chansonniers, c’est grâce méricaine pour la conquête du Canada.
à ceux qui m'envoie des gros sous. Je remercie mes petits amis de
lEcole du Sacré-Coeur PHAMONtOE qui m'en ont envoyé 100
F dernièrement.
Parlons bi
Dès que les Américains eurent éva- . ar ons | Ien
cué le territoire du Haut-Canada, les
troupes anglaises reprirent l'offensive.
Et puis il nous faut un autre concours maintenant. Lisez dans |Le colonel Murray, à la tête de 5 à 600
D la page des Jeunes aujourd’hui le nouveau concours de février. hommes, surprit le fort Niagara,. fit
d Alons, vite, il me reste encore des chansonniers à donner en prix. |300 prisonniers, et enleva une quanti-
- A répondez : té considérable de munitions. Le gé-
G namA-Dix di Hyre
1—Allumelle de couteau.
—Lame de couteau.
2. J'ai un appointement.
—J'ai un rendez-vous.
8 Des artichoux.
—Des artichauts.
4, Bander un fusil.
—Armer un fusil.
5. Allons prendre une marche.
—Allons faire une marche.
néral Riall le suivait avec deux régi-
ments et les sauvages de l'Ouest, pour
le soutenir, Lewiston, Manchester et
tout le pays environnant, furent dé-
vastés; les petites villes de Black-Rock
'et de Buffalo furent enlevées, après un
combat livré dans les rues, et aban-
données aux flammes. Ainsi se termi-
nèrent les opérations de la campagne
de 1813. Le gouverneur descendit à
Québec dans l'automne, pour l'ouver-
ture des chambres, qui eut lieu au
|mois de janvier suivant. ]
À HISTOIRE DU CANADA
Victoire de de Chateauguay |
Cependant les événements qui
Depuis le commencement de la cam- les troupes américaines par un feu passaient en Europe allaient er
Épagne, les troupes américaines a-[très-vif sur toute. la ligne. Hampton ter le dénouement de la lutte engagée
DRE vaienc fait des progrès considérables: |eut beau concentrer ses forces, et at- len Amérique. L’Angleterre, n'ayant | ou, Watrous,
M il ne restait plus qu'à s'emparer de ,taquer tantôt une aile, tantôt l'autre,
N Montréal et de Québec, et le Canada ltoutes ses tentatives furent inutiles. Imonde, les dirigea sur le nouveau, où | 19 février 1944.
D cessait d'appartenir. à l'Angleterre. Le détachement du colonel Purdy, qui elle bloqua les principaux ports des E-
+ Pour mieux réussir dans cette grande [s'était porté sur la rive droite pour itats-Unis, depuis la .Nouvelle-Ecosse
æentreprise, les deux généraux Wülkin- | prendre la. position à dos, arriva au |jusqu’ au Mexique. Dans le mois de à ,
Mson, commandant l'armée du centre. | moment où Hampton battait en retrai- |juillet et d’août, elle envoya au. Cana-| 9h30 a. m. — “Les yeux sur l'Europe
Met Hampton, qui était à la tête de celle | te. Les troupes anglaises, accablées sous|da 14,000 hommes de troupes, avec [une nouvelle série de causeries De
du Nord, se concertèrent pour se réu- | le nombre, commençaient à reculer linstruction d’envahir lé territoire des |Gérard Arthuy de la Commission d'in- |
nir et attaquer conjointemeunt Mont- devant la supériorité de son feu: lEtats-Unis par le lac Champlain. Le formation en temps de guerre.
réal. -} lorsque Salaberry, n'ayant plus rien à [général Prévost se mit à : la tête de 9h45 a. m. — Le Quart d'Heure de
Iredouter du côté de Hampton, prit à l'armée, concentrée entre Laprairie et la Bonne Chanson mettra en vedette
se |
Sask.—
‘plus besoin de ses forces dans le vieux ! françaises pour la semaine du 13 au
Emissions
Dimanche 13 février
Hampton s'était mis en mouvement | ;
: Chambly, et atteignit Plattsburg le 6)les chansons de François Brunet. Sé-
pour opérer sa jonction avec Wilkin- ue tour l'ennemi en flanc, et le mit \4 ]
à Da d - [septembre. rénade” — “Ma Normandie”— ‘Rêves
mor Son armée était forte de 7.000 | ie A a ets à ss Canadiens”— “Nos souvenirs”.
hommes. Salaberry partit avec 300! quatre heures, trois cents bra- | La flottille du lac devait opérér con- +. Ch
ommes seulement, afii de-le retarder | "°° avaient remporté une brillante jointement avec l'armée. Malheureu-| 10h00 p. m. — L'Heure Dominicale
victoire sur une armée de 7,000 hom- sement, elle fut rencontrée ét défaite
Hans sa marche. Il remonta la rive gau- $
mes. Le général Prévost arriva sur les par le commodore McDonough; ce qui
Lundi 14 février
Êhe de la rivière Châteauguay, et. se.
ijudicieuses. Hampton, qui s'était un
” | peu exagéré le nombre des Canadiens,
Îse retira d'abord à. Four-Corners, puis
à Plattsburg. | °
pays ennemi sans courir de grands
dangers, et trop forte pour une simple
excursion. La précipitation avec la-
quelle se fit la retraite, occasionna la
perte d'une grande quantité de as
let de munitions. Cet échec fut com- a
pensé par les avantages obtenus sur le
lac Ontario, -où l'Angleterre avait fait; Mardi 15 février
construire une frégate de cent canons.
ais. La gauche de sa petite armée é
hit appuyée à la rivière; la âroite et}
front étaient couverts par des a-
Mattis. Le 26 octobre, Hampton porta !
avant une forte colonne d'infanterie,
nt la bataille s'engagea vers les deux :
eures de l'après-midi. Les Canadiens
: Drotésés par les abattis, accueillirent
4h30 p. m. — Un Homme et son
Péché, roman de Claude-Henri. Gri-
gnon.
| 5h37 p. m.
La victoire de Châteauguay, sans é-
tre bien sanglante, eut toutes les sui-
tes d'une grande bataille, en détermi-
nant la retraite d'une armée de 15 à
‘ Mouriée
La paix ne pouvait guère tarder à : chansonnettes.
se faire; elle fut en effet conclue à!
Bardeaux, lattes, Chaux, papier à couverture, portes, chassies, moulures ”
entre le Maine et le Nouveau-Bruns-
10443- 80e Avenue
wick fut abandonnée à la décision de journée.
commissaires qui devaient nommer les
deux gouverneurs. Cette question, vi- Mercredi 16 février
Téléphone 32051
if
|
|
, . : | É is 12h.15 p. M. — HRadio-journal et
trancha dans une excellente posi- lieux à la fin de l’action. I1 complimeu- |obligea l'armée de terre à repasser la de
don, à ta les Canadiens sur leur courage, et frontière. Elle était en effet trop fai- D —
environ deux lieues au-dessous. leur commandant sur ses dispositions te ï 3h15 p. m. — La Fiancée du Com-
e l'embouchure de la rivière des An- | p ble pour pénétrer bien avant dans le}
— Radio-journa], résu-
é des principales nouvelles de la
mé des principales nouvelles de la
donna une décision que les ‘Etats-Unis
refusérent de reconnaître: elle a été
enfin définitivement terminée à J'a-
vantage de nos voisins par le traité ou
plutôt le compromis de 1846, conclu
par M. Ashburton.
Sir George Prévost réunit les cham-
bres au mois de janvier 1815. Un jeu-
ne homme de 26 ans fut appelé à la
présidence de la charnbre d’assemblée ;
c'était Papineau, fils de celui qui s'é-
Jtait déjà ‘distingué ‘dans les ‘luttes par-
lementaires, -et. qui devait porter ses
principes * beaucoup plus loin que: n'az
vait son père. Les milices eurent leur.
congé, et l'assemblée passa ‘une -réso-
lutioh pour déclarer : ‘que “Sir - George.
Prévost, daïs les. circonstances diffici-
es où il s'était trouvé s'était” ‘âistin-
qui parle
Faites-lui parler le seul. language
que Axe comprenne:
: Le grondement des chars. d'assaut.
. Le. vrombissement des avions.
| Le. craquement des fusils.
Le rugissement des . canons: Dr “habilité. Le gouverneur fut extrême
ment. flatté dé ce témoignage. : ‘'d'ap-
|probation, . et informe les
qu'il allait passer. en Angleterre’ :pour!:
L'éclatement des bombes.
Tlmes L:Yeo ‘avaient portées contre lui |
Ttouchant l'expédition de Plattsbure.
Il ‘emporta. avec lui les regrets. de ‘tou-
te la. -province et particulièrement des |
[ca Ja ns.. Il mourut en’ ‘chemin. ‘des |:
âme. dé le‘tiberté est ae des
; : Klopstoete:::
gué par son énergie, sa sagesse. et son
: chambres |
répondre aux: accusations que ‘Sir. Ja-:
|
4h.30 p. m. — Un Homme et son Pé-
Iché,. roman de Claude-Henri Grignon.
FRE 9 , | * vement agitée entre les deux puissan | 12h15 p. m — pe Ra
| ces voisines, reçut une solution tempo- | chansonnettes.
C’ " raire en1818; plus tard, en 1831, le! 3h15 p. m. — La Fiancée di Com-
e st F ar gent | roi de Hollande, choisi pour. arbitre, | mando.
5h.37 ». m. — Radio-journal, résu-
mé des “principales nouvelles de la
journée.
| Jeudi ‘17 février |
l 19h15 p. m.
chansonnettes. -
°8h.15 p. m. — La Chanson ren
4h:30 :p.. .m. — Entretiens F'amiliers.
| ‘5h37 p. m. — Radio-journal, résu-
|mé des . “principales nouvelles de la
journée.
. Radio-jour nal et
Veridredi: 18 février
42h15 D. m.. —
chansonnettes.
4h30 D: m..— Un Hoïgie et’ son. Pé-
ché, roman de. Claude-Fenri Grignon.
Radio-journs mal :eb
5h. 37 p: m. — “Radio-journal, .résu-
mé des principales nouvelles de Ja
journée. ‘ es
1 Samedi 19 février. Fe : :
: 8h +80, a. M, — Lei variétés Frans
1ses. £: :
“11h15: ‘a. me. —_
|chärisonnettes. Fu à
‘ 4h.80.. ». m. — Il ‘était unè fois,
“10h. 00. ‘p:-M. —
seur. ns
CISDEETE
François, 1 Rozet, di-
Gilbert: Lessard.
| Wwatrous, ; Ler février, 1944.
sus-Christ.
|Radlo-journal ‘et
| Le liberté ne prend vaine que dans
a “liberté L 14. ropriété ES “soi lé:sol où a ‘été plantée la
La paroisse ….
(suite de la page 6)
|
petits livres de}
tromper les foules et leur arracher, a-
vec la:foi chrétienne, les trésors de
l'héritage d’ordre et de paix qui cons-
titue une des plus grandes richesses
i dont on peut jouir ici-bas.
Restez sttachés à votre - paroisse,
qui est la fidèle gardienne de la pen-
|sée de l'Eglise et l'interprète autori-
[sé des césirs de vos chefs spiritueis.
j Alors vous constituerez une vaillante
armée de soldats qui luttent pour la
défense ce leurs droits, contre les i-
; déologies fallacieuses qui minent les
| fondements de la société.
Famille et race
La paroisse est, enfin le rempart de
i la conservation de la famille et de la
| race.
| On à bien dit que les Canadiens ont
- l'écrit et continuent d'écrire leur his-
| toire à l'ombre de leurs clochers. En
l'effet toutes'les activités de vos ancé-
itres, dès le premier temps de la colo-!
inisation, se sont inspirées à la lumiè-
{re rayonnante de la Croix.
La paroisse canadienne a été tou-
| jours une affirmation solennelle de la
| suprématie du spirituel sur le maté-
rialisme, un gage incontestable de vi-
| talité religieuse, un signe évident de
la continuation des meilleures tradi-
: tions de la race, une profession publi-
que de foi, une affirmation officielle
du règne Le Dieu.
. |
Tandis: que -dans d’autres pays des
églises sont fermées, des temples ja-
dis célèbres sont profanés, des parois-
ses florissantes sont dispersées, ici au
Canada nous assistons avec joie et
fierté aux triomphes continuels de ces
Institutions.
C'est que les fidèles se rendent
comptent que leur histoire se confond
avec l’histoire de l'Eglise, et sont ar-
demment désireux de garder inviola-
ble l’esprit de leur paroisse natale.
Ce qu'est notre paroisse
‘La paroisse doit rester solide, com-
me une forteresse, contre les assauts
la vraie civilisation pour protéger la
vie chrétienne de notre peuple; elle
Lee un phare de lumière au milieu des
| ténèbres de l'erreur et de l’immorta-
lité qui se répandent sur l'humanité;
12h.15 p. m.— Radio-journal et|elle est une oasis de paix parmi je
divisions et les luttes présentes; un
| : Ce : È . nee 8h.15 p. m. — La Fiancée du Com-| refuge de comfort. et de sécurité con-
P : MANNIN G LUMPER CO. LTD. se “A . eau De rs Imando. . [tre les doutes et les incertitudes de
conquêtes ré "| 4h30 p. m. — Entretiens Familiers. | l’heure grave que nous traversons.
BOIS DE CONSTRUCTIONS tuées; mais la question des frontières! 5h37 p. m. — Radio=journal, Fac B q
sors de cette Institution dont Vous a-
vez le privilège d’être les membres.
: La paroïsse, par votre
et | consciente et dévouée, doit continuer
d'exercer sa mission et sa bienfaisan-
te influence.
Soyez soucieux de conserver votre
patrimoine religieux et civil qui a ses
racines dans l’histoire glorieuse de la-
civilisation de ce pays, et qui doit son
-| épanouissement aux efforts héroïques
et tenates de nombreuses générations.
La conservation des vertus reli-
gieuses et sociales que la paroisse ca-
nadienne a fait rayonner dans ce pays
est un :age de prospérité et de pro-
grès pour tous. :
Gardez donc allumé le flambéau
que vos ancêtres vous ont transmis,
par un apostolat agissant, par. une vie
irréprochable, par la pratique et le
bon exemple des vertus. chrétiennes,
par.le “dévouement généreux et le zèle
_ linfatigable dans toutes les activités
catholiques. k
Et si cet. apostolat: demande des sa-
crifices, soyez prêts à les faire. Il n'y
“| a. rien de grand, de solide, de durable
sur ‘cette terre, qui ne soit pas gagné
coeurs. :
et nécessaire.
vent.
de ses ennemis; elle est le rempart de.
coopération.
-lpar:la’ olonté tenace, l'endurance à
ss
toute. épreuve, l'union complète : des MacCosham Storage and
‘actions, . -des intelligences et dés Distribi uting Co. Ltd
"| —Les excès. commis, au nom de la; lié
berté peuvent la rendre odieuse, mais
n'empêchent. pas qu elle. ne soit. ‘belle
| .Aï de Toner
Le liberté nets à vouloir + que les:
choses. arrivent non comme il te plaît,
-mais comme il est: juste. au ’elle arris
“Epictète. .
grecques, nous l’espéréns. Plusieurs
figures nouvelles, des amis amenés
par des habituées du Club et tout ce
monde a semblé bien s'amuser et
jouir de la compagnie présente.
11 y eut 20 tables pour le jeu de
cartes; |
Premier prix pour dames, Mme C.
Dumais. Prix de consolation Mme L.
Racine.
Premier prix pour Messieurs: M. C.
Roy. Prix de consolation M. J. Cyr.
Au réveillon, M. Poisson, soldat de
l’armée nous a fait entendre quelques
chansons de son répertoire ainsi que
M. A. LaGrange. Les deux on su plai-
re à l’auditoire qui ne leur a pas man-
qué les applaudissements et les rap-
pels. Aussi nous avions le plaisir et
l'honneur d’avoir parmi nous le R.P.
Gervais, chapelain de l'aviation de
Coal Harbor et membre du club. Tous
n’ont pas manqué de saluer et félici-
ter à leur manière le R.P. Chapelain
qui sait encourager de sa parole et de
sa présence ces réunions de famille
où l’on se sent chez soi.
æ % %
En visite.
M. et Mme D. Rivest chez leurs fil-
les de Maillardville Mmes 4. Faucher ‘
TU ES HABILE
. DE FAIRE
D'AUSSI BON
em"
De retour.
M. et Mme Wilfrid Lecavalier a-
près 3 semaines de vacances à Legal
Morinville etc. chez leurs parents.
+ + *%
Mme Donat Bougie, de Twigg’s Is-
land revenue mardi dernier d’une
promenade de 3 semaines en Alberta
chez ses parents et amis de Bonny-
ville, St-Paul, Legal, Vimy, Edmon-
ton et Winterbumn. Réceptions amica-
les, parentales continues; températu-
re idéale sous tous rapports, enfin
tout le monde heureux de revoir J’an-
cienne et toujours jeune Mme D.B.
& # %
Soirée.
Voici la date des soirées pour fi-
nir la saison.
12 fév.: cartes; 22 fév. mardi gras.
11 mars: cartes et programme: 25
mars- mi-carême, cartes; 8 avril: soi-
rée; 22 avril: cartes; 13 mai: soirée;
27 mai: cartes; 10 juin: soirée; 24
juin: cartes; 25 juin: fête de la St-
Jean Baptiste, grande célébration au
| pare Stanley.
Température splendids. maintenant
pour réparer celle maussade des
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PENRRPARE Reis a
MERCREDI LE 9 FEVRIER 1944.
Htems d'Ottawa
par J.-M. Sissons
Député de la Rivière la Paix.
leri effet il traite tout particulièrement
mme
Jde, cette région.
| ke # ;
I ya six recommandations au sujet
;au transport et quatre de celles-
#
(Note de la rédaction) M. J.-M. Sis-']; Paix et au nord du Canada:
sons, pour répondre à des désirs ex-
primés, nous communique Île compte-
rendu suivant de la session d'Ottawa.
Un semblable rapport paraît déjà dans
les journaux de Grande-Prairie et de :
Peace: River. L'auteur, qui est mem-
bre du Parlement, a l'intention de
faire, ‘non pas une chronique politique |
proprement dite, mais de relater les |
évènements qui intéressent particulié- :
rement la Rivière la Paix.
Il est entendu que cette rubrique
n'engage pas la responsabilité de- no-
tre journal.
“3, Coristruction de bonnes routes à |
travers les provinces des Prairies a-
fin de relier la route transcanadien-
ne route à travers les montagnes
dans le nord de la Colombie-Britan-
i
+
| ne à la route de l'Alaska, et une bon-
Des allocations familiales afin d'ai-,
der à assurer aux enfants de la na-|
tion un minimum de bien-être ainsi
qu'à leur procurer autant que possible
des avantages égaux dans la lutte pour
la vie. Des primes de service de guer-.
re pour tous ceux qui ont servi dans
les forces armées. Un prix minimum |
pour les principaux produits de la fer-
me afin d'assurer à l'agriculture la
stabilité économique. L'établissement
d'un système national d'assurance-
maladie. L'augmentation des pensions
de vieillesse. Des programmes d’exploi-
tation nationale et régionale compre-
nant des plans de logement et d'amé-
nagement régional. La création pour
l'après-guerre des marchés d'exporta-
tion aux industries primaires et secon- !
daires par le moyen de mesures visant !
à assurer ou à garantir des crédits
d'exportation. L'établissement d'une
banque d’expansion industrielle qui se-
ra une filiale de la Banque du Ca-
nada. Un ministère des Affaires des
anciens combattants. Un ministère de
la Restauration et un ministère du
Bien“être social. Ce sont là quelques-
unes des mesures importantes prévues
dans le discours du Trône.
+ + %
L'adresse en réponse au discours du
Gouverneur Général fut proposée par
le lieutenant Léonard Tremblay qui est
le frère du major Harry Tremblay, M.
A.L, pour Grouard. Le lieutenant L.
Tremblay était dans le territoire de la
Rivière de la Paix en 1935 où il était
nique centrale pour relier la route
de l'Alaska à la côte du Pacifique.
4, Construction de routes pour relier
le nord de l'Alaska et le nord de la
Colombie-Britannique aux champs
pétrolifères de Fort-Norman et aux
régions minières de l'Extrême Nord.
5. Reprises, après la guerre, des ar-
rangements avec les provinces pour
la. construction de routes dans les
régions minières, et adoption de nou-
velles lois autorisant cette coliabo-
ration à s'exercer dans les régions
où la constructton de routes facili-
terait la bonne utilisation de nos
ressources naturelles.
6. Construction le plus tôt possible
d’une ligne de chemin de fer entre
la Côte du Pacifique et la région de
la Rivière la Paix dans la Colombie-
Britannique et l'Alberta. Cette ligne
est essentielle au progrès économi- |
que de la Colombie-Britannique et
de l’Alberta, sans elle, le Canada,
en tant que nation, perdra une gran-
de partie des avantages qui lui se-
ront offerts par l'exploitation et la
mise en valeur de sa partie nord-
ouest à laquelle donnent maintenant
accès les voies aériennes militaires
et la route de l'Alaska.”
.Le comité recommanda aussi qu'un
relevé de l’agriculture, de l’industrie,
des mines et des transports dans les
terrains situés au nord-ouest du Ca-
nada soit dressé en vue du développe-
ment de cette étendue de pays, qui à
profité de l'activité du Canada et de
Etats-Unis dans la guerre avec le Ja-
pon, et que ce lever soit l'oeuvre con-
jointe du gouvernement ‘fédéral, des
gouvernements provinciaux intéressés,
et des deux grandes compagnies de
chemin de fer.
+ + *%
bien connu. Il est un vétéran de a | Le comité exprima son inquiétude
dernière guerre et sert de nouveau | particulière de la situation agricole
dans l’armée. Il prononça un très beau i
discours qui fut fort bien accueilli.
Æ Æ #
dans le monde d'après-guerre. Le rap-
port fait mention que plusieurs mil-
liers de ceux qui sont enrôlés dans les
M. Gray Turgeon, député de Cariboo, iservices armés et dans l’industrie de
äéposa mercredi le second rapport du iguerre viennent de la campagne et
comité spécidl de la restauration et
du rétablissement dont il est le prési-
dent. Le premier rapport fut : déposé
en juin dernier et contenait des re-
commandations particulièrement inté- | tangible
ressantes pour le territoire de la Riviè-
re de la Paix, comme celles qui tou-
que plusieurs voudront retourner à la
vie agricole. La Loi sur les terres des-
tinées aux anciens combattants est un
‘jalon dans cette voie et une marque
chent à l'utilisation de nos den
naturelles et l'inauguration de moyens !
d'encouragement. Mais l'a-!
griculture aura besoin d'une assistan-
ce très active si nous voulons que la
terre offre aux anciens combattants
fatigués de la guerre un lieu convena-
de transport par les grandes routes lble où passer le reste de leur existence. |
ou les chemins de fer tels que requis {Le problème des marchés s'impose a|
par nos colons. L'on recommandait [l'attention immédiate et soutenue du
aussi dans le premier rapport que la : gouvernement et de l'industrie secon-
Loi du rétablissement des fermes des | da. Les liens qui “existent entre l'a-
prairies soit amendée afin que toutes lericuiture et l'industrie secondaire doi-
les parties du Canada tombent sous | vent être, modifiés et resserrés. Le
lies prévisions de cette Loi. Le rapport | Gouvernement devrait prendre les me-
actuel intéressera encore plus vive- 'sures nécessaires pour s'assurer qu'à
ment le territoire de la Rivière la Paix, l'avenir les cultivateurs ne seront plus
forcés d'écouler leurs produits à un
| Prix injuste et insuffisant. Le comité
l'est d'avis qu'il faudrait donner à l'a-
griculture de nouveaux instruments de
crédit, soit par l'extension du système
ides caisses populaires (Credit Union),
soit par quelque autre moyen satisfai-
sant. Le comité recommande que tous
M. et Mme L.-G. Couturier, de Bon- | Îte l'aide possible soit accordée au mou-
nyville, viennent de recevoir des nou- |Vement coopératif, tant chez les con-
ou qui semble
être un miracle
velles d'une nièce et d’un neveu. qui sommateurs que chez les producteurs |
après avoir connu de près les horreurs |€t que cette aide comprenne l'encou-|
de la guerre, se sont échappés comme | | ragement à la mise en marché des
par miracle des mains de l'ennemi. La | produits.
nièce en question est Mme Hervé |
mon, épouse d’un marin français, qui
Aa été retrouvée mourant de os |
par son frère le Docteur Bertrand Cou-
turier qui faisait partie des forces
d'invasion américaines à Bizerte en,
Afrique du Nord. La prisonnière, dont |
le poids normal était auparavant de! Les Dames Auxiliaires de Phôpital |
105 livres, n'était plus qu'un -squelette | du Sacré-Coeur ont tenu un “Bingo”
de 50 livres à peine, tant elle avait eu |3.]a salle des Elks le ler février, en
à souffrir dans le camp de concentra- | faveur de l'hôpital.
tion nazi.
Dames Auxiliaires
de MeLennan
Le tout fut couronné d'un brillant
Mme Simon, née Ruth Couturier, ! succès. La température était idéale,
avait été autrefois secrétaire du Gé-iles dames organisatrices se dévouè-
-néral Pershing, lors de la guerre de! irent sans compter, et la coopération
1914-1918. C’est à cette époque qu’elle et la générosité des bons citoyens de
fit la connaissance de son époux. Lors McLennan contribuèrent à donner à
de l'occupation de la France par des ! la soirée une heureuse issue.
Aliemands, elle s'enfuit à Oran, et! Le personnel de l'hôpital remercie
plus tard à Bizerte: c'est à ce dernier | bien cordialement les dévouées orga-
endroit au’elle tomba aux mains de :nisatrices et tous‘ceux qui ont contri-
l'ennemi. Lorsque les américains en- |bué à ce geste de charité et de géné-
vahirent l'Afrique deux de ses parents, rosité.
qui faisaient partie de l'invasion, se: Que le Bon Dieu bénisse et récom-
mirent à sa recherche. C'est son frère \ pense libéralement ceux qui ont don-
qui la retrouva prisonnière derrière né en son nom, non seulement un ver-
les fils barbelés d'un camp de concen-!re d’eau, maïs leur dévouement, leur
tration. La victime est à se rétablir |temps, leur aumône,
sous les soins de la Croix-Rouge. |
M. et Mme Couturier ont aussi une ee comtesse Ciano e en Suisse|
fille, Soeur Ste-Antonine, des -Soeurs :
de la Congrégation de Notre Dame,| Stockholm. — On rapporte que la
vivant elle aussi aux Etats-Unis, à ; comtesse Edda .GCiano, fille de Musso-:
Lewiston, Maine, où elle “enseigne la !lini, et veuve de lPancien ministre des
musique. ‘ J affaires étrangères ‘exécuté : récem-
La famille Couturier compte en plus ment, s’est réfugiée. dans un pays
six autres parents-dans la vie religieuse. neutre, vr aisemblablement en Suisse,
Ce sont Monseigneur Donald MecLean, | à la suite de l’exécution:de son mari.
professeur à l'Université Catholique de | (Les trois enfants de la comtesse Cia-
et ses trois soeurs TABIEUReS
: plusieurs mois).”
.
‘Aurore Blanchette quitte l’école pri-
(Suite de la page 8)
ci Se fort de guerre encore plus considéra-
rapportent au territoire de la Rivière |
ble, notamment en étendant la prin-
lcipe de l'aide mutuelle aux Nations-
| Unis qui était au début une formule
| déguisée pour qualifier les dons de
milliards à l'Angleterre.
L’effort de guerre disproportionné
J'ai déjà dénoncé, et je dénonce en-
core, ces dons gratuits à un pays plus
riche et plus intéressé que le nôtre
dans le présent conflit, J'ai dénoncé,
et je dénonce encore, l'effort de guer-
re canadien, dispropotionné à nos
moyens. Je l’ai dit l’année dernière,
et je le répète cette année, je ne puis
comprendre, étant donné notre situa-
tion géographique, loin de la scène du
combat, n'ayant pas de possessions à
défendre hors l'Amérique, que le
principal objectif du premier minis-
tre pour le Canada soit de fournir un
[EE de guerre, toutes proportions
gardées, plus considérable que tout
autre pays allié, sans souci des con-
séquences pour l’après-guerre.
L’honorable ministre des Munitions,
à son retour d’un voyage en Angle-
terre, en novembre dernier, nous par-
lait encore de l’étonnement là-bas de
notre effort de guerre, et il nous re-
présentait l'avantage qu’on avait de
fournir en pur don les marchandises
livrées à la Grande-Bretagne, pour
conserver le marcher anglais d’après-
guerre.
Maïlheureusement pour notre mi-
nistre, vers le même temps, le con-
seiller agricole de l'ambassade an-
glaise à Washington laissait entendre
qu'après la guerre, l'Angleterre a-
chèterait son bacon du Danemark en
échange de ses produits industriels:
cependant le Danemark n’a pas fait
de cadeaux, ni donné sa marchandise
en pur don à l'Angleterre.
Par ailleurs, d’après une dépêche
de Londres en date du 18 janvier, sir
John Anderson annonçait à la Cham:
Îbre des Communes que la Grande-
Ls
|
| LEGAL
L'assemblée annuelle de la Caisse
populaire a eu lieu dimanche dernier,
sous la présidence de M. Dom. Cou-
lombe. Tous les membres étaient pré-
sents ainsi qu'un bon nombre de nou-
veaux intéressés, Après la présenta-
tion et la discussion de différents rap-
ports, M. l'abbé Emile Brière, de pas-
sage à Legal à l'occasion du service de
Roger Demers, fut invité à traiter du
problème des coopératives et äe l'im-
.pPortance des cercles d'étude. Très au
courant de la question, les conseils de
l'abbé Brière promettent déjà de bons
résultats. Les élections des officiers
pour la nouvelle année ont porté M.
Aïbert Mullen à la présidence et M.
Le Montpetit à la vice-présidence.
Le bureau de direction se composera de
MM. Dom. Coulombe, J.-B. St-Martin,
Nap. Belléy, Noel Tieulé et Paul Chau-
vet. Le comité de crédit: MM. Jos.
Demers, Léo Carrière et Pat. Mont-
petit; Surveillance: M. l'abbé Lange-
vin, MM. Lionel Tellier et Léon St-
Martin; M. Pat Montpetit reste se-
crétaire-trésorier.
k Ok :
Les cercles d'études, après la trêve
de Noel, ont repris leur activité dans
la région de St-Emile. Tout indique
que tous les groupes seront à l'oeuvre
très prochainement et avec succès.
; + +
Du côté de l'artisanat, tout va très
bien, depuis des mois. Mlle Claire
Préfontaine a donné un cours dès le
‘mois de novembre et Mme Paul Chau-
vet en donnera un autre dans son
voisinage. On projette une exposition |
d'ouvrages pour le mois de mars.
La commission scolaire a obtenu les
services de ‘deux autres. Religieuses
qui enseignercnt désormais à l'école
du village. Soeur Antoinette Laramée
remplacera Soeur Blanchette au Gra-
ide VIII; Soeur Bernadette Bézaire en-
| seignera le Grade IX à la place de
Mme Daigneault qui a généreusement
rendu service depuis la rentrée. Soeur
‘maire et prendra charge du Grade X
à l'Ecole Supérieure, sous la haute di-
[rection de Rév. Soeur Lapointe.
Qui l'aurait cru? une famille illustre,
partie depuis déjà douze ans, revient
de Windsor, Ont.. reprendre la ‘terre
des anciens jours. Mme Médéric Sé-
guin, son fils René et sa famille sont
venus en auto redemeurer avec nous.
Voilà au moins une terre, voisine ‘du
village, que les.... n'auront pas.
# CRE:
Notre ‘ancien enfant de choeur, .le
soldat Roger Casavant, fils d'Emile
Casavant, est revenu d’un séjour mo-
|notone de six mois à Kiska, juste. en
au service de Roger Demers.
. +. k +
‘Le matelot Lionel Larose,. après un
Les cing chefs politiques ont | parlé el
ime dans d’autres
0 900 à
temps pour assister dans le sanctuaire lintérêts reçus.
congé, au retour de Juneau en Alasks, |
i8 regagné son navire en rade de Van-
| couver. A
+ % %
"Le baptême ‘de la. ‘semaine: “Rita
| de. son épouse Aurore Rémillard, Par-
rain -et marraine, M. ‘et’ Mme Maurice
‘a pente.
Vandal, enfant de M. Albért Vandal et |
La Survivance ca
“Les catholiques répondent
aux accusations contre
| _je Pape
bre paierait Te une. par- |
tie de ses achats aux Etats-Unis. |
Londres.— Le Catholic Herald a é-
Dé AnA , rit que les attaques des journaux
PES ERIReNe ARE IRIS Ne contre le Vatican se produisent
Qu on cesse de nous leurrer POLE fau moment où le Saint-Père est person-
justifier nos dons à un pays plus ri- [nellement en danger -per la bataille
che que nous. L’Angleterre. abirs 2 prochaine et estime que le motif de
près la guerre selon ses intérêts. C'est cette attitude serait la tragédie possible |
ce que nous devons faire nous aussi. : {de l'annexion à la Russie des catholi-
Dans cette guerre, nous avons joué
et.nous continuons de jouer le rôle
du serviteur qui n’est pas consulté
mais qui reçoit les ordres de s’exécu-
ter. Londres diete, prend des engage-|
ments, et rous payons en nous rui- |
nant, et le premier ministre est heu-
reux!
Ces jours derniers, nous avons eu
la visite de lord Halifax pour nous di-
re ce que nous devrons faire après la
guerre, afin de protéger les posses-
sions de l’Empire. Il oublie que nous
vivons en Amérique et que nos voi-
sins sont les Etats-Unis. Qu'il me
suffise de dire que la politique du:
Bloc Populaire Canadien s'inspire de
la formule de lord Tweedsmuir: “Le
premier devoir de loyalisme d’un Ca-
nadien n’est pas envers le Common-
wealth britannique, mais envers le
Canada.” Æt nous agirons au gré de
nos intérêts qui sont en Amérique.
La politique du Bloc
Notez bien les griefs. Doctrine né-
gative et destructive du Bloc, disait-
il. Où trouve-t-il çz* La formation
du Bloc Populaire remonte à septem-
bre 1942. Dès ma première causerie
en octobre 1942, je posais en principe
que le Canada ‘étant un pays chrétien
il devait être gouverné comme un
pays chrétien, que notre premier sou-
ci irait au capital humain. Par consé-
quent nous voulions une politique fa-
miliale qui protège, aide ia famille
chrétienne, nombreuse, facilite l’édu-
cation et le placement de ses enfants.
Au lieu d’augmenter les charges
fiscales qui pèsent sur les familles
nombreuses, nous voulions plutôt. les
diminuer. Nous voulions et nous
voulons, en un mot, assurer l’exis-
tence de la anale, base de la socié-
té. Ê
En matière de politique extérieu-
re nous réclamons la souveraineté
réelle du Canada et les attributs d’un
Îques polonais et lithuaniens,
Le rapport annuel
" NO. y
de | la “Sun Life”
Montréal, le 8 février.— La nationa- |
lisation de l’assurance-vie n’est pas
une idée nouvelle; plusieurs pays ont
mis cette formule à l'épreuve, sans
granä succès. M. Arthur B. Wood, pré-
sident et directeur général de la Sun
Life of Canada, faisait cette déclara-
tion en soumettant aux détenteurs de
pagnie. M. Wood faisait allusion aux
“Les accusations contre le Vatican projets de soi- disant réformateurs poli-
sont apparemment mêlées à une dé-|tiques dont le but avoué est de rem-
Inonciation du régimé Franco, mais [placer le système économique actuel
cette initiative nouvelle d'attaquer le
{Vatican pourrait être reliée au sort
{des 8,000,000 de Polonais catholiques et
|les 3,000,000 de Lithuaniens catholiques
qui peuvent être annexés à l'Union
Isoviétique. Moscou, encore moins que
les peuples d'Angleterre et des ÆEtats-
Unis, n'est pas capable de comprendre
la position du Saint- Siège. un a exposé !
clairement ses vues doctrinales et mo-
rales dans des encycliques, où il s'en
prend à tout totalitarisme et à toute
négation de la liberté religieuse.”
G
Deux des nôtres del
| retour du front
Deux de nos aviateurs canadiens
français de l'Alberta retour du
| front où ils se sont üllustrés
‘ Les journaux de l’Est publiaient
ces jours derniers le portrait de Léo
Beauvallon et de J.-A. Limoges, de
Girouxville avec quelques notes expli-
catives.
Il nous fait grand plaisir et ça nous
est un devoir de les reproduire dans
notre journal de langue française, de
l'Alberta, la Survivance.
Deux aviateurs canadiens français
d’Alberta sont revenus au Canada ces
jours derniers après avoir servi l’un
et l’autre en Grande-Bretagne et en
Afrique du Nord. Il s’agit des offi-
ciers brévetés de lère classe Léon
Roberge et J.-A. Limoges. Tous deux
ont été renvoyés au Canada à la suite;
des blessures reçues en service actif.
Roberge qui a participé à 17 mis-
sions de guerre est un ancien membre
| polices le rapport annuel de la Com-
CHAUVIN
Le premier baptême de l’année! un
gros garçon chez Henri Benoit, Bapti-
isé Joseph Elphège André. Monsieur
let Madame Elphège Courchesne dans
les honneurs. Mme Alex Benoit por-
tait l'enfant.
Æ % #
La partie de cartes du mois de
janvier a été très bien réussie. Une
centaine de paroïissiens ont répondu à
l'invitation. Georges Girard gagnait
le premier prix au Whist militaire;
Lucien Cyre le prix de consolation.
: EE
L’'Hôpital Général nous aura remis
nos paroïissiens, en meilleure condi-
tion. Madame Délémont nous revenait
toute rajeunie. Dieu merci, elle se
porte bien. Et nous attendons avec
anxiété Monsieur Jean Plihon. Il doit
arriver ce midi ou bientôt...
Nous remarquons une couple de
nouvelles figures dans la paroisse.
Raymond St-Pierre assistant de l'a-
gent à la gare. Une gentille. demoi-
selle de’ la Rivière-la-Paix au service
d’un Chauvinien.
# + %
Le Père Curé allait enterrer un
des pionniers d’Edgerton la semaine |
dernière, M. Clet McPeak. Les funé-
railles étaient chantées à la mission
: d'Edgerton; l'enterrement se faisait
| au cimetière de Waïinwright.
Dérangements récents: Mlle Yvon-
par une ‘formule. socialiste. Ces ré.
formateurs reconnaissent la: valeur de
l'assurance-vie pour l’indiviau comme
pour la société; ils se gardent, aussi,
de mettre en doute sa valeur intrinss.
que. Ils prétendent néammoins que
l'assurance-vie, de même que d'autres
importantes organisations financières
et commerciales, devrait être une en.
treprise .d'Etat..
M. Wood faisait observer qu'en
Angleterre on avait tenté l'expérience
de l'assurance nationalisée: après plus
[de 60 ans de travail soutenu, on n'avait
réussi à émettre que 12,000 contrats
En ‘1928, on abandonna finalement ce
système. En Nouvelle-Zélande, un pays
que l'on cite constamment comme un
parfait modèle de la mise en pratique :
du système socialiste, le Gouvernement
après avoir administré pendant de nom-
breuses années un service d'assu-
rance étatisé, n'a réussi à émettre ge
20 p. 100 de tous les contrats d'assu-
rance-vie du pays, les entreprises pri
vées concurrentes se partageant les ay.
tres 80 p. 100. La seule conclusion à
tirer de ces exemples ou d'exemples
semblables, ajoutait M. Wood, est que là
où subsistent la liberté d'action et la
libre concurrence, le choix du publ
se porte vers l’entreprise privée.
Au cours de ses remarques, M. Wood
déclara que les montants versés aux
détenteurs de polices l’an dernier s'éle.
vaient à plus $74,000,000 y compris $10.
000,000 versés sous forme de dividendes.
Depuis sa fondation, la Sun Life a
versé $1,629,000,000 à ses détenteurs de
polices et à leurs bénéficiaires La
Compagnie a émis en 1943 plus de 60.
000 nouveaux contrats d’assurance-vie
et de rentes, ce qui porte à $3,173,0%.-
000 le total des assurances en vigueur,
Tous ces contrats se répartissent com.
me suit: au Canada, 31 p. 100: aw
Etats-Unis, 42 p. 100; en Grande-Bre-
tagne et dans les autres pays britanni-
ques, 21 p. 100: dans les autres pays,
6 p. 100.
M. Wood toucha ensuite un point
fort intéressant. Le nombre des de-
mandes de règlement soumises depuis
le mois de septembre 1939 et attri-
buables directement ou indirectement
à la guerre s'élève maintenant à 1668 et
ne Boisvert de St-Paul en visite dans !;ebrésente un montant de $3,818,000:
nos parages.
ays verain, de la fameuse escadrille canadienne
p souve ‘autonomie réelle
. nie £
des provinces; nous revendiquons un française Autres . Il a été blessé
hymne national, un drapeau national |au cours d'un raid sur un aérodrorñe
comme tous les autres Dominions, | ennemi en Sicile. Deux chasseurs na-
membres du Commonwealth: nous/!zis des JU. 88, se sont attaqués au
voulons un Canadien pour re le bombardier “Wellington” où il rem-
poste de gouverneur du Canada coim- Rs les fonctions de ne.
Dominions; nous! imoges qui est un radio-télégra-
voulons la suppression des appels | phiste- mitraïlleur était outre-mer de-
au Conseil privé, et du recours au par- ; puis la fin de septembre 1941. Il a
lement de Westminster lorsqu'il s’a-|fait partie d’escadrilles de coopéra-
git d’amender la Constitution. Nous iHon au ie. en a
voulons faire du Canada une nation ,&ne, en plus d’avoir participé à des
vraiment souveraine. | manoeuvres militaires, il a pris part
L.A.C. Camille Côté en 48 heures
dans sa famille.
Æ, + |
Madame Sévigny de retour d’Ed-}
monton et de Viking.
RO % #
Jeuri dernier, nous voyions le R.
P. ŒÆhmann aumônier au Camp de
Wainwright et curé de la ville descen-
dant du train. Il venait rendre visite
au Père J. Lavoie notre curé. |
+ %& #%
En fin de semaine,
Mmes Cyre et!
ce n'est là que 3% p. 100 des $110,00
000 versés à l’occasion des demandes
de règlement soumises au cours de
Imême période. M. Wood ajouta que à
Compagnie a mis de côté une impor-
tante réserve pour couvrir les deman-
des” de règlement possibles et non par-
venues attribuables à la guerre. Cette
année, le taux de mortalité chez le
lassurés fut de nouveau favorable.
DIPLOMATIE. Le conseil supré-
me des Soviets donne à seize républi-
Les préjugés de races
Le premier ministre a ajouté que
le Bloc Populaire tentait de soulever
le Québec contre les autres provinces
en faisant appel aux préjugés de ra-
ce. Il serait plus juste de dire que
c’est le premier ministre qui a tenté
en cette circonstance de soulever les
autres propess contre celle de Qué-
bec.
Est-ce soulever les ‘autres provin-
ces contre Québec, et faire appel aux
préjugés de race, que de ‘réclamer le
respect de la constitution et la re-
présentation à laquelle, Québec a
droit? M. Godbout qui, l’année der-
nière, a protesté contre l'acte du gou-
vernement relativement à la redis-
tribution électorale serait donc aussi
coupable que nous!
Est-ce soulever les autres provin- |
res contre Québec que de s’opposer à:
jla conscription? Le premier ministre
lui-même se serait donc rendu cou-
pable du même crime en 1917, alors
awil combattait la conscription pen-
hors de Québec la réclamaient!
Est-ce soulever le cri de race que
de réclamer le respect des droits de
la minorité tels que garantis par la
Constitution, le respect. de. l’autono-
d'emplois dans l’administration un sa-
laire égal pour l’ouvrier du Québec
à celui payé à Vouvrier d’Ontario pour
le même travail.
Nous sommes habitués à entendre
le premier ministre invoquer l'unité
nationale re fois qu “il nous de-
mois eu 31 décembre.
. | RECETTES
Parts sociales...
Epargnes anses
‘Prêts. rembours
968.45
1486.49
400.00
553
Taxe d'entrée. ‘12. 25:
Total... dd ::2872 me.
Argent. prêté.
i . Nombre: de prêts.
N Membres inscrits.
dépots d'épargne.
dant nue les autres provinces en de-:
mie provinciale, notre part légitime!
Caisse Populaire de Legal |
Rapport finbnicier de la Caisse Populaire, pour lés six
. En banque au 81 Aénbe .
; du haut des airs au raid sur Dieppe. Il
se trouvait à bord un des nombreux
avions qui faisaient des écrans de fu-
mée pour faciliter . le débarquement
des troupes de terre. .
À son arrivée en Afrique, en no-
vembre 1942, il a été affecté à une
autre escadrille de coopération avec
l'armée. I1 à effectué 27 opérations
de guerre en tout dont la plupart en
Afrique du Nord pour protéger les a-
E de l’armée de terre.
Tout comme Roberge, Limoges est:
revenus avec un certain regret, mais
il a été blessé, lui aussi, à la jambe
droite et a été renvoyé au pays. “Nous
avons dû effectuer deux atterissages
d'urgence en Afrique du Nord, nous
dit Limoges., le premier, parce que
notre appareil avait été trop endom-
imagé par la D.C.A. ennemie, le se-
cond, parce qu’un chasseur ennemi
Fa avait touché. C’est lors de la
seconde attaque que j'ai été blersé.
| T1 m'a fallu passer deux mois à l’h6-
pital, puis me reposer quatre autres
mois. ,
Félicitations, les jeunes qui reve-
| nez avec de glorieuses blessures qui
valent autant sinon plus qu'aucune
croix de guerre et bienvenue parmi
nous, vos parents et vos amis.
PR 3 J.-A. N. ptre.
À nets
mande des concessions.
Notre politique, elle est claire et
sans équivoque. Notre mouvement est
national dans son inspiration et il de-
meurera national dans ses manife-
stations. Ê
4
| DEBOURSES
Parts sociales 30.00
Epargnes 701.49
Prêts aux membres... 600.00
il de bureau, SR nee 19.51
Total... 185100
‘$1521.72
Balance ::
| toast 2802.72 |
Washington, ses deux frères prêtres, ! no ‘étudient . déjà en Suisse ‘depuis, Bugnet, de Mearns,. oncle et tante de Depuis le ler janviér, la Caisse a eu en en parts sociales et cr CUbE
ques soviétiques le pouvoir de négo-
cier individuellement à l'étranger et
}
Thomas Côté allaient visiter leur é-
poux au camp de Wainwright.
L’un des avantages importants
qu'offre l’assurance-vie en ces
temps troublés est la mobilisation
des épargnes individuelles contre .
l'inflation, ennemi insidieux, mais
non moins destructeur. Ainsi, ‘suivant l'avis d’un
groupe de concitoyens rompus aux affaires et dignes
de confiance qui vendent de l’assurance-vie, - des
millions d’hommes et de femmes, songeant à
Pavenir, se sont privés des objets de luxe qu’ils
auraient pu se procurer et ont épargné en vue
d’assurer leur bien-être et celui des personnes qui
leur sont chères.
Seulement l’an dernier, les détenteurs de
polices de la Sun Life of Canada, s’élevant à un
million, ont affecté $112 millions de leurs épar-
gnes au versement de primes d’assurance-vie.
Les années de guerre ont. grandement accru
utilité première de Passurance-vie, c’est-à-dire la
protection de l'individu et de la famille au moment
où l’un et l’autre en ont le plus besoin. En effet,
depuis le mois de septembre 1939, la Sun Life of
Canada a versé 365 millions de dollars aux déten-
teurs de. polices
et à leurs bénéfi-
claires; ces verse-
ments constituent,
par ces temps.
difficiles, un im.
“portant facteur
de stabilité dans
l'économie do-
Due :
EXTRAIT DU RAPPORT
ANNUEL DE 1943
Nouvelles assurances .$ 214,292,080
Assürances en vigueur 3,173,417, 467
Vérsements effectués
en 1943... as
l Versements cotes
ne sa fondation 1,629,863, 441
74,057,495
rabbort annuel & 194 sera envoyé à tous Î ters-
100 de polices; on bourra aussi na nent
R. F. SUTTON, (gérant de succursale |
à 319 - sel 1 Empire : Block, Eämonton.
L SUN LIFE of CANADA!
de disposer de leurs propres armées,